voici les éditiriaux des chaînons:174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205  206 207 209

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209 Editorial 23/08/2009

"Oubliant ce qui est derrière moi...
et portant tous mes efforts vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter
le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ."
Texte de Paul aux Philippiens, ch.3 v.13 à 14.

Remporter le prix de la course.
Dans le calendrier "La Bonne Semence", le feuillet du 11 août donnait ce texte
biblique avec un commentaire pour les chrétiens leur rappelant que la vie avec le
Christ est comparée, dans la Bible, à une "course". Le commentateur, anonyme, dans
sa comparaison parlait surtout des "courses en montagne", comme on dit en Suisse.
Il insistait sur le fait qu'il faut persévérer sans se laisser décourager et s'arrêter.

Pour illustrer son propos, il écrit ceci: '' Dans le massif alpin des Dents du Midi, à
une demi-heure du sommet, se trouve un passage appelé le Col des Paresseux. Les
guides locaux racontent que beaucoup d'alpinistes s'y arrêtent et renoncent à
poursuivre leur ascension. Fatigués de la longue montée sur les éboulis, découragés
à la perspective d'une nouvelle pente escarpée et pénible, ils préfèrent poser leur
sac et s'étendre à l'ombre des sapins, sans se douter du panorama que leur offrirait
le sommet."

Dans l'enseignement qu'il donne sur le sujet, l'apôtre Paul emploie souvent des
termes sportifs pour se faire comprendre : départ, arrivée, but, entraînement,
discipline, ... Combien il avait raison de nous avertir et nous exhorter aux efforts et
à la persévérance.

Ceci pour dire que les évangélisateurs et prédicateurs fougueux qui affirment que,
une fois converti à Jésus-Christ, la vie devient un long fleuve tranquille pour le
chrétien, sont des menteurs ou des irresponsables. Ni Jésus, ni les prophètes, ni les
apôtres n'ont jamais tenu un tel discours de bonimenteurs idiots. Honnêtement, ils
nous ont prévenus de la rudesse et des oppositions rencontrées sur le chemin de la
foi en Jésus. "Ceux qui veulent vivre pieusement (vivre la foi) seront persécutés". Voilà le
texte qui résume bien leurs avertissements. Et il vaut mieux le savoir; sinon on
risque fort de poser son sac avant la ligne d'arrivée et de se priver ainsi de la
récompense du sommet glorieux.

Le chemin de notre vie chrétienne passe immanquablement par des passages
resserrés, escarpés, dangereux et difficiles à franchir. Ceux qui vivent sans Christ
ont les mêmes difficultés, les mêmes épreuves. Mais ceux-ci sont seuls et dépourvus
devant l'adversité. Tandis que le chrétien dispose de toutes les ressources et les
forces qui se sont déployées pour Lui lorsque Jésus a réglé pour eux la question de
leur péché, à la croix.

La lecture assidue de la Bible, la prière persévérante à Dieu, la mise en pratique de
la foi et le partage de la foi avec ceux qui sont encore dans la nuit spirituelle, font
ensemble les quatre pieds de la table du Psaume 23.5 sur laquelle sont disposés tous
les aliments et boissons dont nous avons besoin pour la course.

Donc, mangeons et buvons toujours de ces aliments-là, car demain nous ne mourons
pas mais nous atteindrons le but de la course : la vie éternelle dans la présence de
Dieu.
Yvan Dussart - l'Oncle Yvan de Tourne-Bride.

207 Editorial 1/07/2009

La fête de l'Ascension.
Il y a quelques jours, un jeudi de congé a été donné à tous à l'occasion de l'Ascension. L'Ascension?. Keskecèça?

Après que j'ai expliqué aux enfants du camp de Tourne-Bride la signification de cette fête, en relisant les textes bibliques et en
commentant l'évènement, insistant sur le fait que Jésus est allé vers son Père, dans le ciel, j'ai donné l'occasion aux enfants de
poser des questions. Un petit garçon, curieux plus que les autres, demanda: "et maintenant, qu'est-ce qu'il fait près de Dieu?".

Retour à la source, Romains 8.34,: "Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour
nous". Que veut dire ce verbe: intercéder? Une petite demoiselle répondit très justement en disant: c'est demander des choses à
quelqu'un pour quelqu'un d'autre. Elle donna même un exemple: c'est quand je demande à ma maman de donner un bonbon à mon petit
frère! (La sagesse n'attend pas le nombre des années!).

Notre texte dit: "il intercède pour nous". C'est qui "nous"?

L'apôtre Paul écrit ce texte aux chrétiens de l'assemblée de Rome. Chrétiens = ceux du Christ. Ceux qui ont fait alliance avec Dieu
en se fiant à la personne bénie du Christ, le Sauveur de ceux qui croient en son oeuvre salvatrice accomplie sur la croix du
Calvaire. Cher ami, chère amie, qui lisez ce texte, êtes-vous de ceux-là? Faites-vous partie de ceux pour qui Jésus intercède auprès
de Dieu son Père? Votre acquiescement, votre conversion à Jésus-Christ vous met dans une place privilégiée dans les intentions de
prières de Jésus. Ce ministère de "Grand Prêtre" qui parle des Siens à Dieu, Jésus l'accomplit avec fidélité et cohérence-rence.
Puisque Dieu exauce toujours ses prières, (Jean 11.42.) Jésus a toujours des résultats merveilleux à ses intercessions
Quand j'ai réalisé la pertinence de cette vérité biblique et ses implications pour ma foi, je me suis demandé ce que Jésus pouvait
bien demander pour moi. Pas de réponse directe mais encore une fois, la Bible répond à mes interrogations. Jean 17 nous rapporte en
détails une des nombreuses prières de Jésus pour les Siens.
Relevons ceci:
~ v.15, que je sois gardé du mal, du mauvais ou du Malin.(c'est le même mot).
z~ v.16, que je sois sanctifié (mis à part du péché) par la vérité de la Parole de Dieu.
~ v.18, que je sois un "envoyé", un chargé de mission, un ambassadeur pour Christ.
~ v.24, que je sois avec Jésus et que je voie sa gloire auprès du Père.
~ v.26, que je sois rempli de la connaissance du Fils et du Père.

D'après cette prière, il semble que Jésus demande surtout des bénédictions spirituelles pour moi, afin que je recherche premièrement
le royaume de Dieu et sa justice" puisque dans ce cas, tout le reste m'est promis par surcroît ".(Matt.6.33.)

L'oeuvre du Seigneur Jésus continue encore aujourd'hui pour les Siens, pour les accompagner, les guider, les assister et les
défendre efficacement contre les accusations de l'ennemi, si je faute, ce qui peut toujours m'arriver.(Zach.3.1-5 I/i Jean 2.1-2 )

Pour le temps présent, il est évident que le ministère de Grand Prêtre exercé par le Seigneur Jésus-Christ est, pour le croyant, un
fameux réconfort et une source intarissable de paix et de joie pour celui qui a mis sa foi dans l'oeuvre de salut révélée par la
Bible.
Yvan Dussart juin 2009


206 Editorial 1/04/2009

La faim fait sortir le loup du bois.

Adage bien connu aux interprétations diverses. Mais pour aujourd'hui, je vais vous en donner
une autre version : la fin fait sortir le loup ravisseur du bois. Qu'est-ce à dire ?
Ceux qui suivent un peu l'actualité mouvementée de ces derniers temps auront remarqué les attaques violentes, frontales et grossières des tenants de l'athéisme militant contre Dieu et la religion chrétienne. Savez-vous que les bus de Londres et ceux de Madrid ont promené sur leur carrosserie des slogans négateurs comme ceux-ci: Dieu n'existe probablement pas vous pouvez faire ce qui vous plaît ou plus net encore, à Madrid: Dieu n'existe pas, vous....

L'auteur R. Dawkins, VIP, négateur célèbre, dans son livre: "En finir avec Dieu" développe la thèse assassine que les religions sont la première cause de toutes les guerres qui endeuillent les populations de la terre. Plus
utopiste que Thomas Moore bien connu pour ses rêveries sur sa société Utopia, Dawkins décrit en détail un monde délivré de toutes
"les tyranies religieuses" qui enferment et briment les êtres humains. Il trouve aujourd'hui un bon terrain pour semer ses mauvaises
herbes. Il faut admettre que les religions sont partout regardées de travers par la population locale. La-bas, elle est subie, la tête basse, à cause de la hargne et de la tyrannie des religieux inégristes et totalitaires qui l'imposent brutalement. Ici, elle
est combattue par des lois scélérates votées par des politiciens dévoyés et dénués de toute morale qui légalisent les crimes contre des enfants à naître, ou contre des madades incurables. D'autres, du même tonneau, reviennent régulièrement avec des propositions ou projets qui visent à supprimer les cours de religion dans les écoles ou les émissions religieuses dans les médias, ou encore que les Centres de Vacances, pour être subsidiés, doivent être laïques, pluralistes et multiculturels. Pas de religion.
Ce que la Bible annonce pour les derniers temps est aujourd'hui sous nos yeux. L'éternel combat de Dieu et la lumière contre le diable et ses menées ténébreuses et meurtrières, redouble d'intensité. Force est de
constater que ce sont les ténèbres qui gagnent pour l'instant et s'étendent de plus en plus sur la terre. Les partisans de l'ennemi,
toujours plus nombreux, retirent leur masque. Ils se montrent de plus en plus au grand jour, et un peu partout dans le monde. C'est presque un tsunami généralisé. Les secousses et dégâts sont de plus en plus évidents et dévastateurs.

Les chrétiens, nourris de la Bible, savent distinguer et discerner les temps et les choses. Ils savent d'où souffle le vent. Ces menées subversives sont identifiées et
permettent de lire, presque bien, l'heure qu'il est à l'horloge de Dieu. Les temps agités et dangereux que nous vivons aujourd'hui ne vont pas vers un mieux généralisé. Au contraire ! Cela ira de mal en pis et les dommages collatéraux risquent fort de nous atteindre aussi.

Le diable, maudit soit-il, sait mieux que quiconque qu'il lui reste peu de temps pour accomplir son ouvre de meurtrier et de bandit et il pousse tant qu'il peut sur l'accélérateur. D'où une aggravation et une généralisation des troubles et conflits dans les familles, dans la société, entre les pays et dans le monde. Tout cela afin que le plus grand nombre d'humains périssent et
meurent sans avoir eu le temps
d'entendre la Bonne Nouvelle de Jésus et d'accéder à la vie éternelle.
Les chrétiens, nourris de la Bible, doivent redoubler de courage et de
persévérance, afin qu'ils restent des lumières dans les ténèbres qui s'épaississent et puissent indiquer le Chemin à ceux qui tâtonnent et ne savent plus vers qui se tourner.

Dans quelques jours, l'église et les chrétiens célébreront PÂQUES. Que le Seigneur, qui a vaincu la mort et les froidures du tombeau, chasse les ténèbres et redonnent vie et joie à ceux qui gémissent dans l'obscurité.

 

205: Editorial 1/02/2009

 Lecture proposée avant de lire le texte suivant : Romains 16.17-20.

Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide qui soit son vis-à-vis.
Genèse 2.18.

 Solitaire ou/et solidaire ?

 Dès le début, Dieu a créé l’homme et la femme pour qu’ils habitent ensemble, procréent et multiplient jusqu’à remplir toute la terre. C’est la cellule familiale voulue par Dieu. Elle est à la base de nos sociétés. Dieu vit que cela était bon, nous est-il dit.

Sans aller trop loin dans l’interprétation du texte biblique, je parlerai d’un autre aspect de la solitude qui n’est pas bon et même dangereux.Je veux parler du domaine spirituel. Le nombre de chrétiens qui ont pris des distances avec le rassemblement chrétien, avec l’Église, est important, plus important qu’on le pense habituellement. En soi, c’est inquiétant. Pourquoi ? Un chrétien qui s’isole volontairement court un grand danger. Sa foi va s’étioler et il va se trouver être rapidement une proie facile pour la maladie spirituelle et pour les prédateurs qui guettent ceux et celles dont la foi s’est affaiblie.

Cette solitude n’est pas bonne pour lui, ni pour les siens, ni pour l’assemblée qui se trouve amputée. En plus, celui qui prend des distances avec ses frères et sœurs dans la foi, se prive des bénédictions riches que Dieu donne aux Siens réunis en assemblée. La communion dans les chants, les prières, la Sainte Cène, l’offrande et l’audition de la Parole sont des temps forts, bénéfiques et irremplaçables. Je concède que les chrétiens ne sont pas tous des anges, mais le sommes-nous nous-mêmes pour exiger la perfection chez les autres ?

Si nous en sommes là, faisons marche arrière et reprenons notre place là où elle nous est réservée. Dans l’assemblée, ou dans l’ Église, au milieu de nos frères et sœurs dans la foi. Dieu le demande et Ses bénédictions sont pour celui qui remet sa vie en ordre. C’est la meilleure chose pour nous, ainsi que pour les isolés et les chrétiens clandestins.
Solitaire ? Non !
Solidaire ? Oui !

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204: Editorial 4/12/2008

« Or, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu » Hébreux 11. 6

Avoir la foi.
Avoir la foi ? ce n’est pas croire n’importe quoi, n’importe qui, n’importe comment. Ceci ne serait pas la vraie foi. Les nouvelles du monde et des gens que nous recevons par les médias doivent être prises avec circonspection et prudence tant elles sont souvent, trop souvent, fausses, injustes, exagérées ou nettement en dessous de la réalité. C’est la “guerre des communiqués”, affirmations péremptoires aussitôt démenties ou corrigées. Des ballons d’essais ou carrément de l’intox dans le but de former - ou déformer - l’opinion crédule et mal informée dans le sens désiré par les bonimenteurs de tout poil et agitateurs de tout acabit.

Quand il s’agit de la foi, les notions courantes sont aussi, et souvent, polluées par des éléments étrangers et idées farfelues et injustes. Le temps de Noël, qui arrive une fois encore, est une bonne occasion pour repréciser ce que la Bible entend par ce vocable trop souvent galvaudé :

Avoir la foi ! La foi dont il est question dans la Bible, en général est un mot riche de plusieurs sens :

1) - La foi, c’est d’abord l’ensemble des révélations et des doctrines révélées aux saints, transmises une fois pour toutes par les prophètes et les apôtres, dans la Bible. (Jude 3) Ces paroles indiquent le seul moyen pour entrer dans la faveur de Dieu. Hors de ce chemin, il est impossible d’être agréable à Dieu. Impossible aussi de recevoir le salut parfait qu’Il propose à chacun. Jésus n’a-t-il pas dit : « Moi, Je suis le chemin, la vérité et la vie, Nul ne vient au Père que par moi ». Voilà qui est clair, net, et bien dit. Personne ne peut se tromper en interprétant correctement ce texte.

2) - La foi, c’est l’adhésion. C’est l’acceptation de la volonté de Dieu après en avoir pris connaissance. Il ne s’agit pas d’une adhésion intellectuelle seulement mais elle doit être totale. Intelligence, sentiments et volonté doivent être impliqués. Dans ce sens justement que cet acquiescement suppose la repentance et le désir de changer de vie.

3) - La foi, c’est aussi croire, faire confiance, prendre au mot, se fier à la parole reçue, comme la fiancée reçoit et prend au mot les paroles de son fiancé. C’est l’acte par lequel l’homme fait alliance avec Dieu en se fiant aux déclarations et preuves données par Lui. Cette alliance est possible en vertu de l’œuvre de salut accomplie par le Seigneur Jésus. Cette “conversion” ne consiste donc pas en un changement de religion mais en une réelle adhésion au Seigneur Jésus-Christ. Une alliance contractée avec Dieu au nom de Jésus, le Sauveur merveilleux qui nous a été donné lors du premier Noël.

4) - La foi, c’est enfin l’idéal de vie du croyant. Adhérer à la foi et se mettre au bénéfice de la grâce de Dieu, engage le croyant à mettre la Parole de Dieu en pratique, selon les lumières qu’il recevra de Dieu en lisant Sa parole, en en faisant son “livre de chevet”. Les choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles. Le croyant est une nouvelle création : nouvelle morale, nouvelle moralité. C’est le nouvel arbre qui porte des fruits nouveaux.

Dans la pratique, ces aspects différents de la foi font un tout. Souvenons-nous que la foi vient de la parole du Christ (Romains 10. 17). Il faut donc s’en nourrir. La foi qui sauve est un don que Dieu fait à ceux qui lisent la Bible (Éphésiens 2. 8 à 10) et la reçoivent dans leur for intérieur. Celui qui dit « je n’ai pas la foi », « je n’ai plus la foi », ou « je ne sais pas croire » ... trahit un manque évident de lecture de la Bible. La foi ne se perd pas comme on perd ses clefs mais elle meurt faute d’être nourrie par la parole de Dieu comparée à du pain. Cf.Jean 6, 35.

Pour recevoir le don de Dieu, il faut s’arrêter et faire silence en soi. Puis dans le calme, il faut penser à Dieu, au Dieu de la Bible, et lui parler, en pensée ou à haute voix et lui dire ceci, par ex. : « Seigneur Dieu de la Bible, - je décide que tu es mon Dieu, - que je reconnais maintenant que je suis un pécheur, - que je te demande pardon et - que, dès maintenant la Bible, ta Parole, sera mon guide et que je suivrai les lumières qu’elle me donnera (...).Amen (ce qui veut dire, je suis d’accord) ».

Aussi, si vous n’avez pas de Bible, vous pouvez nous la demander en nous donnant vos coordonnées. Elle vous sera envoyée gratuitement

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203: Editorial 8/10/2008

 

“ Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse) afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre ” Éphésiens 6,2. Pères, n’irritez pas vos enfants mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur ”. Éphésiens, 6.4.

Les relations parents-enfants et enfants-parents.

Ces relations se passent au sein de la famille. Dans ce cadre, voulu par le Créateur, tout devrait bien se passer. Relations heureuses, détendues, “re créatrices” et épanouissantes pour chacun des acteurs. Hélas, cinquante mille fois hélas, il n’en est pas toujours ainsi. Trop souvent, la famille devient un lieu où l’on se querelle, s’invective, se dispute où l’on crie sans retenue et sans vergogne, jusqu’à faire la honte et le dépit de tous. L’air y devient irrespirable. On le fuit.

C’est vrai que ce n’est pas facile tous les jours. Le temps passe et les acteurs changent. Les uns grandissent vite. Les autres vieillissent encore plus vite. Ce qui était juste aujourd’hui ne l’est plus demain. Sans cesse, il faut réapprendre à aimer, à écouter, à repenser les problèmes,... les solutions sont rarement définitives, il faut le savoir. Seuls les têtus l’ignorent et c’est à leurs torts et dégâts, parfois irréparables. Quelqu’un a dit : « Il n’est pas difficile pour un père d’avoir des enfants. Mais il est beaucoup plus difficile pour un enfant d’avoir un père ». Les contraintes de la vie font que les pères sont souvent, trop souvent, démissionnaires, laissant ainsi la charge de l’éducation sur les épaules et le cœur de la maman.

Un papa est, dans le jeune âge de l’enfant, l’image qu’il se fait de Dieu. Un Être important qu’il ne connaît pas, mais souvent présent dans la maison familiale, ses parents Lui en parlent, Le prient en sa présence et chantent des cantiques à Sa gloire. Pour l’enfant son père est le meilleur, le plus fort et le plus beau. Il en est aussi de même pour sa maman. Il est donc important que la façon de faire et de dire de ses parents correspondent à l’idée qu’il se fait de Dieu.

Le texte cité plus haut demande au père et à la mère de corriger leurs enfants. La Bible déclare sans ambiguïté que « la folie ! est attachée au cœur de l’enfant et que c’est la correction qui l’en détachera ». Cf. Proverbes 22,15. Il est donc impératif de corriger l’enfant de ses sottises. Ne pas le faire est une attitude irresponsable, lâche et dangereuse parce que « la folie d’un fils fait la honte de son père » nous dit la Bible.

Ceci dit, la manière de punir l’enfant fautif pour le corriger est laissée à l’appréciation de ses parents et de ses maîtres, selon leur rang et leurs responsabilités. Les parents punissent différemment que le maître d’école. La Bible donne une directive simple et raisonnable : « les corriger en les instruisant » dit-elle. La correction du père n’est pas pour se défouler du stress produit par la faute, ou “pour passer ses nerfs” comme on le dit parfois, ce qui serait finalement improductif et très injuste.

La correction, selon Dieu, doit être accompagnée de l’instruction : une explication détaillée de la faute, pourquoi elle est une “faute” et les raisons de la correction. La correction peut être appliquée par crainte de lois civiles qui punissent les voleurs, par ex., mais c’est avant tout “selon le Seigneur” qu’il faut corriger et instruire l’enfant. La correction et l’instruction devront tenir compte de ce que la Bible nous dit sur le sujet. Mais en plus des instructions mentionnées ici, les papas et les mamans doivent enseigner leurs enfants sur les vérités de la Bible, sur son histoire, ses héros, sur la façon de vivre la vie dans la crainte de Dieu, sur ceux qui, par leur foi et leur témoignage, ont fait que la Bible est venue jusqu’à nous,... sur la vie avec Jésus et la piété normale, dans la joie de Lui appartenir.

Les parents doivent lire la Bible et prier avec leurs enfants. Ils doivent aussi chanter des cantiques, surtout ceux qui sont chantés à l’église. Ceci c’est l’éducation chrétienne qui est irremplaçable dans la vie du jeune enfant. Cf. Proverbes 22,6.

C’est une tâche difficile, personne n’en doute. Mais, pères et mères d’aujourd’hui, gardez-vous de démissionner, de tout laisser faire et laisser aller,... vous vous prépareriez un avenir difficile, plein de déceptions et de tristesse, pour vous et pour vos enfants laissés à eux-mêmes.

La tâche est difficile, disions-nous ? Oui, mais c’est le moment de demander à Dieu le renouvellement de la force et des convictions pieuses de la foi pour être et rester de vrais pères et de vraies mères pour les enfants que Dieu nous a confiés. Être et rester pour eux des exemples à suivre. Et n’oubliez pas de lire la Bible en famille, de prier avec eux à haute voix et pour eux afin que Dieu, par son Esprit, les amène à faire une alliance personnelle avec Lui. Il la leur propose en la personne de Jésus, un merveilleux et tout puissant Sauveur.

                                                                       

202: Editorial 2/05/2008

Gen.21,17

Dieu entendit la voix de l’enfant

 Cet enfant, c’est Ismaël, le fils d’Abraham et de la servante de Sara, Agar de son nom. Il est l’ancêtre de tous les Arabes.

À Tourne-Bride, il nous arrive souvent de réunir les enfants pour la réunion de prière. À les entendre prier, on ne peut pas douter que les enfants ont la capacité de toucher le cœur de Dieu qui les entend et les exauce plus souvent que l’on pourrait le croire. Nous avons pu le vérifier.

Comme c’est le cas pour les adultes, les enfants chrétiens doivent être enseignés sur les vérités de la prière à Dieu. Quand ils disent à Dieu :« enseigne-nous à prier », les croyants reçoivent les instructions et à leur tour, ils doivent les transmettre aux enfants par un enseignement pratique aussi précis et détaillé que possible venant de la Bible sur le sujet.

Pour en revenir à Ismaël et à sa mère Agar, chassés de la demeure d’Abraham, ils étaient partis droit devant eux sans savoir où aller. Tout de suite, ils se trouvaient dans le désert. La chaleur, la soif, la fatigue se firent sentir très vite. La mort rôdait. Pour ne pas voir son fils mourir, Agar s’éloigna de lui. Comme seule ressource, pleurer. Il nous est dit que ce sont “les pleurs” que Dieu entendit, mais pas “la voix” d’Ismaël. En réponse, Dieu les sauva tous les deux.

Les “pleurs” devant le Seigneur. Une forme de prière parmi d’autres. Anne, “stérile”, (cf.1 Sam. 1) pleurait devant le Seigneur dans le temple. Dieu entendit aussi “la voix” d’Anne et lui donna le fils tant désiré. D’autres dames ont pleuré à chaudes larmes devant Dieu en priant ; Bath-Schéba, Esther, la femme pécheresse repentante, Marie de Béthanie, Marie de Magdala, Rachel, ... entre autres. Il n’y a pas que des femmes qui pleurent. Des hommes aussi ; Abraham, Jacob, David et Jonathan, Élisée, Esdras, Paul, Pierre, Jean et Jésus... ont versé des larmes de douleur en priant ;

Lors de la “conversion”, des pleurs jaillissent parfois des yeux en réalisant l’immensité de l’amour de Dieu qui nous appelle à Lui et la laideur de notre condition naturelle de pécheur digne de la colère de Dieu. La prière d’acquiescement à la vérité de Dieu, de repentance et de confession, d’abandon de la résistance idiote à la grâce de Dieu peut être accompagnée de larmes amères.

J.S. Bach, en écrivant la “Passion selon St.Matthieu” et en composant les mélodies et paroles relatant le supplice de Jésus à Gethsémané et à Golgotha fondit en larmes de tristesse. À genoux, devant sa table de travail, il resta un très long moment prostré et dans une grande tristesse en méditant sur le drame épouvantable de la croix.

Vous est-il arrivé de pleurer devant Dieu ? Moi, oui et souvent ! Lors de la Sainte Cène, au culte, la pensée que Jésus a subi cette mort atroce pour moi me fend le cœur. Et aussi quand je considère les misères et la méchanceté du cœur humain irrégénéré avec ses guerres, ses divorces, ses querelles, ses calomnies et coups de langue, ses duplicités et coups bas en tous genres. Et aussi quand je pense aux souffrances passées et actuelles du peuple juif en butte à la haine des islamistes et des nations en général, menacé une fois de plus de disparaître sous les coups des ennemis de Dieu. Peut-on faire autrement que de pleurer quand on apprend ce que les chrétiens persécutés pour leur foi endurent comme mauvais traitements dans certaines régions ?

C’est une puissante consolation de savoir que Dieu entend nos pleurs et compatit de tout son cœur à notre tristesse. Il la connaît bien mieux et bien plus que nous.

L’enfance et la vieillesse sont les périodes de la vie où les yeux sont plus proches du cœur. Les pleurs viennent plus facilement et plus souvent. N’empêchons pas nos larmes de couler. Elles ne sont que l’aspect visible de sentiments invisibles et louables.

Aussi les grands parents qui peuvent s’unir à leurs petits enfants pour la prière forment une force de frappe remarquable qui atteint le cœur de Dieu et l’amène à répandre ses grâces sur eux, sur leurs familles, et sur leur Église.

Parents chrétiens, prions pour nos enfants et petits enfants. Prions aussi avec eux en leur donnant un bon exemple à suivre. Parlons ensemble de la prière, de sa force et de la grâce de Dieu qui nous la donne. Discutons avec eux et ciblons ensemble des sujets de prières. Vérifions-en les exaucements et rendons grâces à Dieu pour ses réponses. Et s’il n’y a pas de réponse, réfléchissons et essayons de voir pourquoi nos prières sont restées sans réponse, corrigeons ensemble ce qui peut l’être.

Prenons du temps pour enseigner à nos enfants les fondements de la prière. Pourquoi prier à haute voix ? Apprendre à prier prend du temps et n’attendez plus pour prier avec vos enfants. Plus jeunes ils sont, plus la démarche est aisée. Parler à Dieu s’apprend comme l’enfant apprend à parler avec ses parents et sa famille. Si nous réussissons à les gagner pour la prière, sans doute que devenus plus grands ils seront des intercesseurs fidèles et conquérants. Certainement qu’ils passeront aussi plus facilement les années de turbulence de l’adolescence.

201: Editorial 5/02/2008

Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement    Hé.13,8.

Nous voilà au seuil d’une nouvelle année bien commencée. 2008 ! Le bloc du calendrier était bien épais. Plus épais que d’habitude parce que cette année est riche de 366 jours. Bissextile oblige !

Ces nouvelles journées, les vivrons-nous toutes ? Dieu seul le sait. Quoi qu’il en soit, nos destinées sont en Sa main. Quelle grâce de pouvoir se confier à la bonne garde du Seigneur ! Quel réconfort et quelle assurance ! Le croyant, confiant dans la grâce du Sauveur, peut faire siennes les paroles du psalmiste au Ps.91,10-12 :"Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta demeure. Il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre".

Avec le Seigneur, même les “coups durs” ne seront pas des malheurs. Pendant cette année, il y en aura certainement. La vie sur cette terre est loin d’être un “long fleuve tranquille”, n’est-il pas vrai ? Mais avec Lui et la force qu’Il donne aux Siens, nous pourrons surmonter ces mauvais coups, les dominer, afin qu’ils ne deviennent pas des malheurs, ni un fléau. Au contraire. Ils seront autant d’occasions de pénétrer dans le secret de Dieu et de recevoir de nouvelles compréhensions et des encouragements de Ses actions en notre faveur.

Pourtant, les temps qui viennent risquent fort d’être difficiles. Aujourd’hui, les demandes en acier sont grandes. On rallume même des hauts fourneaux éteints ! Les usines qui fabriquent des armes et engins de guerre tournent à plein rendement. Le commerce des armes est florissant. Et beaucoup d’argent est mis à la disposition de ceux qui les achètent. Quand ils feront parler la poudre, ça va faire du bruit et des dégâts. Il ne faut pas être grand clerc pour saisir que les hommes préparent de nouveau la guerre, tout en faisant croire qu’ils cherchent la paix. Mauvais temps pour ceux qui seront aux premières loges. Mauvais temps aussi pour les autres, les victimes collatérales comme on les appelle pudiquement. Pour tous, finalement, avec le renchérissement des produits pétroliers et des matières premières et leurs conséquences. Mais pour celui qui se confie en Dieu, ce ne sera pas le malheur.

Et si 2008 était l’année qui verra Jésus descendre “sur les nuées du ciel” et appeler à Lui les Siens pour les mettre en lieu sûr ? Les commentateurs et les plus malins que moi dans la lecture des prophéties disent que les signes avant coureurs qui précèdent la venue du Seigneur Jésus sont tous réalisés. D’après eux, c’est pour bientôt. Que Dieu les entende ! Pas vrai ?

Si cet événement se produisait d’ici peu, sommes-nous prêts ? Serions-nous trouvés dans la foi et occupés de ce qui Le concerne ? Travaillant dans Son champ avec courage et hardiesse ? Ou bien serions-nous surpris et confus, honteux de n’avoir pas pu rester attachés à la tâche reçue, celle de témoigner de la foi et du pardon des péchés en Christ ? Ceci dit est une exhorte à la vigilance, à la prière, à la fidélité et à travailler de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, tout en sachant que notre travail ne sera pas vain et qu’il donnera lieu à la récompense du Seigneur Jésus.

Mais peut-être êtes-vous de ceux qui ont laissé tomber leurs outils ? Ou bien le découragement et la fatigue du soir ont fait que vous vous êtes assis au bout du sillon ? Si c’est votre cas, ne restez pas comme cela.
Approchez-vous de Dieu et Il s’approchera de vous. Son pardon et de nouvelles forces sont à votre disposition. Demandez-les Lui et reprenez la route dans la bonne direction. De nouvelles plantes germeront de vos semences lancées aux sillons des labours. La pluie, le soleil et le temps feront que des fruits mûriront. Ils seront là pour vous encourager et un exemple à suivre pour les vôtres et pour votre communauté ecclésiale.

Mes vœux et mes prières fidèles sont que cette année 2008 soit pour tous les lecteurs de “Chaînon” une année de bénédictions et de fruits spirituels, tous à la gloire de Dieu. Que Dieu vous les donne en abondance.

200: Editorial 10/12/2007

C'est Noël

Ce “Chaînon” est le 200e que nous envoyons pour faire connaître le travail d’évangélisation et de catéchèse que nous faisons parmi les enfants. Et pour tout dire, c’est le 50e N° de Noël ! Je vous avoue que j’ai “séché” devant mon écran blanc, me demandant, avec angoisse par moment, ce que j’allais pouvoir encore écrire de nouveau au sujet de cette merveilleuse histoire de Noël. Cette fête et les célébrations religieuses y afférentes ont illuminé mon enfance et encore, je le reconnais, chaque mois de décembre que je vis en tant qu’adulte et dans la famille. Joies diverses, toujours nouvelles. Prédications enthousiastes portées par l’histoire inouïe de Dieu qui débarque dans notre humanité en la personne de Jésus. (Et pendant que je sue pour écrire cet éditorial, j’entends mon épouse, Tante Nadine, qui siffle cette mélodie connue partout dans le monde : “Sainte nuit, douce nuit, l’étoile est là qui nous conduit” ...) Cela m’émeut toujours autant, comme au premier Noël, celui qui m’a fait prendre conscience que Dieu m’envoyait un merveilleux Sauveur en la personne bénie de Jésus).

Oui ! “Il vous est né un Sauveur...” disaient-ils aux bergers, tout ébahis, dans la nuit de la campagne de Bethléem. Comme le poète avait raison d’écrire son cantique ; “Sainte nuit, douce nuit...” Jamais annonce pareille n’avait été faite aux oreilles d’êtres humains. Un SAUVEUR ! pour ceux qui sont en perdition, le réalisent et demandent le secours, la délivrance, le salut.

Les pâtres nocturnes le sentaient bien. Les légions romaines n’occupaient-elles pas le pays en faisant peser lourdement leur joug sur les populations ? Petit métier, le berger n’était pas bien payé pour sa tâche. La précarité était le lot commun de beaucoup de gens, plus qu’aujourd’hui dans nos régions. Mais est-ce de la précarité économique, physique, ou sentimentale qu’Il vient nous sauver ? Pas seulement. Plus encore et en priorité, ce Sauveur nous sauve de notre précarité spirituelle.

Qu’est-ce à dire ? En lisant la Bible, nous apprenons ce que Dieu pense de nous. Il déclare que sans faire alliance avec Lui par Jésus-Christ, le Sauveur qu’Il nous a donné à Noël, nous sommes perdus irrémédiablement. Que jamais nous ne pourrons entrer dans sa présence. Il est trop saint et pur et nous trop pécheurs. Il ajoute que nous ne pouvons pas accéder au salut par nos propres moyens. Nous sommes devant Lui, et par nature, d‘une précarité sans pareille et éminemment dangereuse. S’il faut y ajouter nos péchés personnels, alors c’est catastrophique. D’où la nécessité d’un Sauveur tout puissant qui peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Lui en ayant foi en Sa parole. “Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi”, dit Jésus.
Alors, pratiquement comment faire ? D’abord, acquiescez à la Parole de Dieu. Lisez la Bible pour la connaître. Ici, commencez par les évangiles, celui de Jean en priorité. L’alliance avec Dieu se fait par la prière. Repentants, Dieu consent à vous écouter. Reconnaissez franchement votre état de péché et vos péchés personnels, confessez-les tout aussi franchement. Demandez-lui pardon et remerciez-le pour son pardon. Croyez cela de tout votre cœur. Sans rien sentir de spécial, vous êtes pourtant devenus “enfant de Dieu” selon ce qui est dit dans l’évangile selon Jean Ch.1 v.12-13 “À tous ceux qui l’ont reçue (LA PAROLE DE DIEU) à ceux qui croient en son nom, (JÉSUS) elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang,(...) ni de la volonté de l’homme mais de Dieu”. Cette “adoption” par Dieu fait que c’est la joie de Noël qui s’installe dans le cœur. Cesse ti pâ bô ça ?

Dès lors, Dieu s’engage vis-à-vis de ses enfants à les faire arriver à bon port dans Ses demeures. Entretemps, le nouveau-né spirituel devra nourrir sa foi nouvelle par la pratique régulière et répétée : (a) de la lecture de la Bible, nourriture spirituelle abondante et saine, et (b) de la prière à Dieu, véritable respiration spirituelle de l’air pur de la maison de Dieu.
À l’annonce des anges, les bergers se sont rendus sur place pour “voir” et arrivés sur les lieux, ils ont “adoré” Jésus. Faites comme eux, chaque fois que Dieu vous parle par Sa parole, adorez-Le et après faites ce qu’Il vous a demandé. Dès lors, la joie de Noël vous accompagnera et la Bible sera la lumière qui éclairera votre vie de tous les jours jusqu’à la destination finale. Un dernier conseil, si vous n’avez pas de Bible, demandez m’en une, je vous l’offrirai avec un guide de lecture.
Et bon Noël dans la joie du Sauveur, Jésus

199: Editorial 12/09/2007

Le texte qui suit est du Pasteur Charles Wagner (1852-1918)

 Fondateur du temple “le Foyer de l’âme” à Paris et l’initiateur de toutes les “œuvres” qui, aujourd’hui encore, en font le renom. Écrivain, les livres de Wagner, toujours écrits dans un style impeccable et clair sont tous, pétris de mystique, de poésie et de foi. C’est un style de l’époque parfois un peu emphatique, voire romantique. Mais le lecteur éprouve du plaisir à lire “La Vie simple”, (qui, traduit en anglais, a été lu par le président des USA de l’époque, Théodore Roosevelt), “L’Ami”, “Devant le témoin invisible”, “Pour les Petits et les grands”, etc. Ce qui est frappant dans l’œuvre de Wagner, c’est l’actualité des réflexions. Il apparaît vraiment comme un visionnaire. On a bien l’impression que Wagner écrit aux environs de l’an 2000 et non pas en 1900. Dans le texte qui suit, Wagner se donne à connaître dans l’intimité de sa vie spirituelle faite de foi et de confiance en Dieu. Il jette un regard en arrière et ne peut que bénir le Seigneur qui l’a appelé au saint ministère, qui l’a béni et à qui il confie ses destinées comme tout à nouveau. _ Père, tu m’as comblé de biens. Tu m’as donné un cœur vibrant, croyant, aimant. Tu m‘as touché de ta main puissante et je t’ai éprouvé, comme si je te tenais dans mes mains, te voyais de mes yeux, t’entendais de mes oreilles. Mes souffrances mêmes m’ont conduit vers toi comme des sentiers sûrs qui montent vers les sommets... Tu m’as renouvelé tous les jours l’espérance, le courage, le don joyeux de sourire et d’oublier les offenses. Tu as garni mon sentier d’amis, comme la treille est garnie de grappes, pour que je puisse aimer et être aimé infiniment, noblement, divinement. Tu m’as mis un chant sur les lèvres et une source dans le cœur, une source intarissable où sont venus boire tant d’altérés que la source elle-même en tressaille de bonheur. Tu m’as mis une flamme dans la poitrine et permis d’éclairer, de réchauffer, d’avertir, même de loin. Tu as mis dans ma bouche mortelle des accents immortels. Tu m’as inspiré, guidé, porté. Je n’étais qu’un enfant, de bonne heure orphelin. La main de mon père n’a pu prendre ma main. Mais tu l’as saisie... Ta bonté, je la sens et je ne puis la dire, elle me déborde... Nos jours peuvent s’incliner vers leur soir, la clarté passée me suffit. Reste avec moi, c’est ma seule prière. Je ne demande rien d’autre, ni pour maintenant, ni pour après la mort, pourvu que je sois à toi...
Ô Lumière immortelle et sublime, douceur infinie, tendresse immense qui partage tous nos fardeaux et prépare des moissons inouïes dans nos obscures semailles, sois louée. Mon âme monte à toi, et te magnifie, comme l’alouette monte dans le ciel bleu et s’enivre d’espace, de soleil et d’alléluias ! ”

Tu veilleras...

Quand je dormirai du sommeil qu’on nomme la mort, c’est dans ton sein que je reposerai. Tes bras me tiendront, comme ceux des mères tiennent les enfants endormis. Et Tu veilleras. Sur ceux que j’aime et que j’aurai laissés, sur ceux qui me chercheront et ne me trouveront plus, sur les champs que j’ai labourés, Tu veilleras. Ta bonne main réparera mes fautes. Tu feras neiger des flocons tout blancs sur les empreintes de mes pas égarés ; tu mettras ta paix sur les jours évanouis, passés dans l’angoisse ; tu purifieras ce qui est impur. Et de ce que j’aurai été, moi, pauvre apparence, ignorée de moi-même et réelle en toi seul, tu feras ce que tu voudras. Ta volonté est mon espérance, mon lendemain, mon au-delà, mon repos et ma sécurité. Car elle est vaste comme les cieux et profonde comme les mers ; les soleils n’en sont qu’un pâle reflet, et les plus hautes pensées des hommes n’en sont qu’une lointaine image.
En Toi je me confie. À Toi je remets tout.

Pasteur Charles Wagner. Tiré des “Nouvelles de la Cause” N° 450 avril-juin 2007.

                                                                       

198: Editorial

 "Elle est précieuse aux yeux de l’Éternel, la mort de ceux qui l’aiment" Ps.116.15

Elle s’appelait : Lucienne Georges. Il n’y a pas longtemps, elle s’en est allée par le “chemin de toute la terre”, le chemin qu’on ne prend que dans un sens. Un aller sans retour.

Lucienne était bien connue par beaucoup de frères et sœurs dans la foi. D’abord à l’assemblée de Dampremy où elle accomplissait fidèlement son service de technicienne de surface. Ensuite elle rejoignit l’assemblée d’Anderlues. Elle habitait une petite maison modeste mais toujours bien tenue et qui s’ouvrait souvent en semaine pour la réunion de prières de l’assemblée. Recevoir les frères et soœurs était, à ses yeux, un devoir mais qu’elle accomplissait avec grande joie, boissons diverses et petits biscuits. Les enfants qui nous accompagnaient aimaient bien la fin de la réunion à cause des bonnes choses que Lucienne mettait sur la table.

Au sein de l’assemblée, Lucienne était le “modèle” de l’engagement et de la fidélité dans le service. Régulière et fidèle au rassemblement, on pouvait toujours compter sur elle. Volontaire et déterminée, elle ne se laissait pas facilement abattre. Quand je lui demandais si elle allait bien, parfois elle me répondait : il faut que ça aille, et quand ça ne va pas, je tape dessus jusqu’à ce que ça aille. Elle se réjouissait de voir tout le monde et s’enquérait gentiment des nouvelles de chacun. Souvent, dans son sac, il y avait tantôt un paquet de biscuits, tantôt un paquet de bonbons qu’elle donnait pour les enfants de Tourne-Bride.

Elle vivait seule. Elle meublait sa solitude par la pratique de sa piété faite de prières et de lecture de la Bible. Sa Bible ?
Parlons-en. Une vieille Bible, toute démantibulée qui trahissait un usage intensif et répété. Pour maintenir toutes les pages ensemble, il fallait un gros élastique. Un jour, je lui dis : « Lucienne, je voudrais bien t’offrir une nouvelle Bible ». Ddirectement elle me répond : non, Yvan, ne fais pas cela. Ma Bible, je l’aime et j’y tiens très fort. Je ne pourrai pas m’habituer à une autre Bible. J’étais déçu mais elle était plus heureuse avec sa vieille Bible.

La foi qui habitait Lucienne n’était pas seulement faite de discours et proclamations. En plus, comme il se doit, elle y ajoutait les œuvres, faites d’engagement, de fidélité dans la prière et dans les offrandes en nature et en finances. Pour son assemblée d’abord mais pas seulement.

Lucienne, dès les débuts de l’action, avait demandé la lettre de prière de Tourne-Bride afin de prier avec plus d’intelligence et en connaissance de cause pour Tourne-Bride, pour les enfants et pour Tante Nadine et Oncle Yvan. Elle me parlait parfois de cette lettre en posant des questions.
En plus, le troisième dimanche du mois, après le culte, elle venait près de moi et d’un air mystérieux qu’elle voulait discret, elle me remettait une enveloppe chargée sur laquelle d’une main toujours plus tremblante au fil du temps qui passait, elle écrivait : « c’est de la part du Seigneur ».
Ah, brave Seigneur et brave Lucienne.

Lucienne a vu sa santé se dégrader assez rapidement. Les ravages de la maladie étaient tels que ceux qui lui rendaient visite se sont mis à prier Dieu pour qu’Il abrège les jours et reprenne à Lui sa chère Lucienne. Il a répondu et assez rapidement elle est partie pour rejoindre Celui qu’elle aimait tant. En nous laissant, nous, encore un peu plus seuls.

Les uns après les autres, nous voyons nos chers intercesseurs et bienfaiteurs s’en aller pour rejoindre le Maître bien-aimé. Ils laissent un grand vide dans nos affections, parmi nos amis et finalement dans la caisse qui recueille le soutien pour l’œuvre de Tourne-Bride. Pour eux, c’est fini. Leurs œuvres charitables les suivent. Ils jouissent déjà des fruits de leur foi et du salut reçu de Dieu. Nous ne pouvons que bénir Dieu pour eux.

Mais force pour nous de nous poser des questions sur l’avenir de Tourne-Bride. Qui va occuper les places laissées vides ? Qui va imiter la foi et la discrétion de notre sœur Lucienne ? Qui va demander la “lettre de prière” ? et s’engager dans la prière de combat pour Tourne-Bride ? Le temps qui passe inexorablement commande que les ouvriers se renouvellent, que les forces soient revigorées, que du sang plus jeune coule dans les veines de Tourne-Bride. Qui ? QUI va dire : moi ! ça me concerne. Et de nous dire : je viens.

Il lui dit : « mon enfant, va aujourd’hui travailler dans ma vigne » Matthieu 21.28 L’œuvre de Tourne-Bride tomberait-elle en panne faute d’ouvriers, faute de moyens financiers, par manque d’intérêt de la part de ceux qui devraient être là pour soutenir et collaborer à l’œuvre parmi les enfants ?

Veuille le Seigneur que ceux qui lisent ce “Chaînon” se sentent appelés et poussés par le Maître de la moisson, d’entrer dans Son champ ici à Sars-la-Buissière. Nous nous reculerons, nous leur ferons de la place, nous les aiderons et les guiderons dans leur tâche afin qu’ils soient, eux aussi, heureux de servir notre bon Maître.

 197:  Editorial 12/03/2007

La terre se réchauffe

Nos prophètes modernes nous annoncent maintenant un avenir calamiteux. La terre se réchauffe ! Malheur. Malheur. Et moi qui bénissais Dieu pour l’hiver clément que nous connaissons jusqu’à présent. Économie de chauffage oblige ! On a raison de dire que le malheur des uns fait le bonheur des autres.

Oui c’est vrai, la terre se réchauffe. Les ours en sont malheureux. Ils n’en dorment plus. Les glaces des pôles fondent comme neige au soleil !!! Et si ça continue, le niveau de la mer va monter et l’eau envahira les terres basses. C’est inéluctable, paraît-il. Il faut s’y préparer.

Aux dires de certains, pas de panique. On a déjà connu cela dans le passé. Le pessimistes répondent : oui, mais alors, l’homme n’y était pour rien. Ces phénomènes s’étendaient sur de longues périodes. Et comme un balancier retourne d’où il vient, les choses revenaient à la normale d’elles-mêmes.

Ce qui est nouveau et surprenant, c’est que cette fois-ci c’est l’homme qui est la cause de ce dérèglement. Ses façons de faire parfois très maladroites et souvent bien mercantiles. Et les vaches n’y sont pas pour rien. En digérant leur pitance, elles lancent dans l’atmosphère du méthane, oui Madame, un gaz aussi nocif que les gaz d’échappement de nos belles voitures.

Mobilisation générale. Nos médias nous trouent les oreilles avec ce refrain. Les hommes politiques en quête de voix pour leur réélection aux prochains scrutins embouchent les mêmes trompettes. Être écolo ou ne pas être ! Voilà la question à la mode d’aujourd’hui.

Les activités humaines sécrètent un pollution qui souvent se voit comme à l’œil nu. Un exemple : les abords de nos autoroutes et routes de campagne sont trop souvent de vrais dépotoirs et c’est scandaleux. Les incivilités humaines doivent être dénoncées et punies avec une grande sévérité. Sinon, nous allons finir pas vivre dans la crasse. Ceci pour notre grand désagrément. Et que dire de tout ce que l’on ne voit pas ?

RÉSISTER. C’est une attitude à adopter. Un combat à mener. Chacun est concerné parce que l’air vicié n’est pas respiré seulement par les pollueurs. Les antibiotiques administrés au bétail en trop grande quantité se retrouvent dans la viande achetée chez le boucher. Les pesticides que nos rivières charrient vers la mer affecteront les poissons que nous consommons. Nous aussi.

Est-ce à dire que nous devons être tous écologiques ou des écologistes ? Non et oui. Non, dans le sens qu’il ne faut pas militer nécessairement dans un parti écologique. Oui , en prenant garde, désormais, de ne plus ajouter à la pollution en salissant sans vergogne la nature que Dieu a créé.

Tiens, oui, et Dieu dans tout cela ? Dans cet énorme gâchis, a-t-il une place, un mot à dire ? Oui, des reproches véhéments, certes. Mais aussi des promesses belles à souhait, l’annonce de temps bien meilleurs que ce que nous vivons aujoud’hui. Le besoin est grand et urgent.Je vous invite à lire le ch.11 du prophète Ésaïe - entre autres - et vous verrez que Dieu instaurera, par force, un temps de paix et de justice sur cette terre, elle qui souffre autant que les humains et aspire après la rédemption. Avec elle, appelons de nos vœux et prières ce temps béni de renouvellement et de remise en ordre. C’est Jésus, le Messie et Sauveur qui en sera l’Auteur. Oui, qu’Il revienne rapidement, c’est une nécessité. Encore un peu de patience.



196: Editorial 05/02/2007

ils n'ont pas eu soif

“Ils n’ont pas eu soif, quand il les fit marcher dans le désert ; du rocher il a fait jaillir pour eux les eaux fraîches. (Ésaïe 48.21.)« Ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait et ce rocher était Christ » (I Corinthiens 10.4.)

Il se dit souvent que la Bible est un livre énigmatique et bien difficile à comprendre. Peut-être pour des lecteurs qui ne veulent pas faire l’effort minimum pour en comprendre le sens. Mais pour celui qui veut “sonder les profondeurs de Dieu”, la Bible est une source abondante d’eaux fraîches, telles des bénédictions spirituelles de toutes sortes.

Une chose est certaine, c’est que la Bible a été écrite par des gens qui vivaient au Proche-Orient et qui ont écrit dans leurs mots et dans des tournures de phrases qui leur étaient propres, ce qu’ils avaient entendu venant de Dieu. Le littéral et le figuré se cotoient et se chevauchent sans cesse, sans autre indication. Ce qui explique que la compréhension des textes est un peu difficile pour un occidental du 21e siècle. Ce qui implique aussi que l’étude, la réflexion et la prudence sont requises quand il s’agit d’interpréter le texte biblique.

Notre texte relate une particularité de l’errance des Hébreux dans le désert en route vers le pays promis par Dieu. C’est passionnant de lire les textes de l’Exode et des Nombres dans la Bible. Que d’aventures ! Pourtant, Paul, aux Chrétiens de Corinthe, leur dit que « ces choses ont été écrites pour notre instruction, pour nous servir d’exemple ».

Plusieurs épisodes nous racontent le fait que le peuple d’Israël s’est trouvé assoiffé, accablé de chaleur, dans un désert torride, réclamant à corps et à cris de l’eau à boire. Et comment Dieu à répondu par l’intermédiaire de Moïse, le grand conducteur. Dans ce cas, Moïse, sur l’ordre de Dieu, frappa le rocher qui donna de l’eau pour tout le peuple. Tout ceci est réel, physique, tangible. Rien à redire.

Pourtant, dans cette péricope, l’apôtre Paul voit plus loin que les faits en eux-mêmes. Il discerne dans le rocher qui donne une eau désaltérante aux assoiffés, l’œuvre du Christ dont la parole est plus fraîche pour le cœur du croyant que l’eau du rocher pour les gens d’Israël.

Ceci nous indique que la lecture de la Bible doit se faire en tenant compte de tous les textes qui parlent du même sujet. D’où la nécessité de prendre du temps pour découvrir quelle est la subtantifique moelle du texte que l’on vient de lire. Il est donc important de se demander avec sérieux ce que Dieu veut nous apprendre par ce texte lu aujourd’hui. Et de rechercher dans la Bible d’autres textes qui peuvent éclairer les zones d’ombres des paroles lues ce jour.

Disant cela, l’apôtre pourrait bien vouloir nous dire que pour ce qui nous concerne, lecteurs de la Bible, c’est qu’en cas de grosses chaleurs intérieures (coup dur, tristesse, angoisse, soucis, ...) les paroles de Jésus, reçues avec joie et confiance, peuvent avoir sur nos tempêtes intérieures la même action calmante qu’un eau fraîche bue par temps de Canicule.

Pour notre instruction..., avons nous lu ? Oui, ceci pourrait bien vouloir dire qu’il est possible de faire deux ou plusieurs lectures d’un même texte. Cette façon de faire enrichira d’autant la parole lue. Il n’est pas sans danger de retirer un texte de son contexte et de s’en servir sans autre précaution. Le risque de s’égarer est réel. Pourtant, les promesses de Dieu sont nombreuses, les avertissements aussi. Si ces paroles sont dites dans un contexte qui ressemble à notre situation présente, on peut sans crainte prendre cette parole comme nous concernant et écrite spécialement pour nous. Oui, Dieu ne change pas. Sa parole est vérité. Dès lors, ce qu’il dit à l’un, il le dit aussi à l’autre dans des circonstances pareilles.

C’est cette réponse à l’âme du croyant qui fait toute la richesse de la Bible et en multiplie pour autant ses possibilités et ses ressources. Sinon, pourquoi après tous ces siècles de vie dans les Églises, les foyers et les cœurs est-elle encore le livre le plus imprimé, distribué ou vendu, le plus lu aujourd’hui. Si ce texte ne parlait pas au très fond de l’âme humaine, il serait relégué depuis longtemps dans les oubliettes ou les musées de l’Histoire. Aujourd’hui encore, sa lecture provoque des prises de conscience dans le cœur des humains, des décisions spectaculaires, des changements radicaux dans la conduite de plus grand nombre des lecteurs.

Oui, disons-le tout net : ce sont ceux qui ne l’ont pas assez lue qui trouvent que la Parole de Dieu est casse-pieds, indigeste et stérile. Ceux aussi qui refusent son message par crainte de ce qu’elle demande, refus de corriger la trajectoire, d’effectuer les réparations nécessaires... la mettent aux orties et cherchent les excuses à leur comportement dangereux.

Pourquoi ? Et pour quoi ? Ce faisant, ces derniers s’excluent de la grâce de Dieu. Tandis que celui qui entreprend la lecture régulière de la Bible et qui y réfléchit, s’instruit d’elle, il va arriver tout naturellement à faire alliance avec Dieu, se mettre au bénéfice de la grâce de Dieu et recevoir de Lui la vie éternelle.

L’adhésion à la vérité de Dieu est laissée libre. Chacun est aussi responsable de son choix. Il faut le dire. C’est bien qu’il en soit ainsi. L’invitation à se mettre en bons termes avec Dieu n’en est que plus pressante

 195: Editorial 08/12/2006

Noël, Il est venu. Noël, Il reviendra.

Zacharie prophétisa en ces mots : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple. Il nous a suscité un puissant Sauveur(...) comme Il l’avait annoncé par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens.
Un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent. C’est ainsi qu’Il manifeste sa miséricorde envers nos pères, et se souvient de sa sainte alliance, (...) de nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis de le servir sans crainte en marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie. Et toi petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant la face du Seigneur pour préparer ses voies, afin de donner à son peuple la connaissance du salut et le pardon de ses péchés »
. Évang.selon Luc ch.1.v.67-77.

« Ce Jésus reviendra de la même manière que vous l’avez vu s’en allant au ciel ». Actes des Apôtres ch. 1 v.11.

Noël, Il est venu. C’est de Jésus qu’il s’agit. Les anges en annonçant sa naissance ont ainsi dit aux bergers : « il vous est né un Sauveur ». Un Sauveur ? Tiens, serions-nous en danger de perdition ? Oui, précisément. Le prophète Ésaïe (ch.59.1) dit que « ce sont nos péchés qui mettent une séparation entre Dieu et nous et L’empêchent de nous écouter ». L’apôtre Paul précise cela en écrivant aux chrétiens de Rome : « le salaire du péché c’est la mort. » (romain.3.23.) La mort de notre corps ? Oui mais pas seulement. La Bible nous parle de “la seconde mort” réservée aux pécheurs impénitents. Cette seconde mort consiste à être séparé de Dieu et de son paradis pour toute l’éternité. Cf. Apoc.20. « le salaire du péché c’est la mort. » (ch.3.v.23.) disait-il, mais il s’empresse d’ajouter : « mais le don de Dieu c’est la vie éternelle en Jésus-Christ ».

C’est cette bonne nouvelle qui fait la clarté et le bonheur de Noël. Aujourd’hui, encore, celui qui fait alliance avec Dieu par Jésus-Christ le Sauveur est délivré du péché. Sauvé pour toujours. Faisons, s’il vous plaît, un peu de théologie et regardons comment cette délivrance s’articule :

  1. Le croyant est sauvé des conséquences du péché. L’apôtre Paul dit aux Romains (ch.8.v.1) « il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ ». Ceux-ci « sont du Christ », des chrétiens. La mort de Jésus sur la croix, en sacrifice d’expiation pour le péché, anéantit la mort et fait place à la vie. Celui qui accepte son propre état de péché et dans un acte de foi et une prière à Dieu fait alliance avec Dieu, il se met au bénéfice de Son pardon et de toutes les grâces qu’Il accorde à ceux qui croient.
  2. Ils seront délivrés de la présence du péché. La Bible nous décrit le paradis de Dieu dans lequel Jésus est allé nous préparer des places (Évangile selon Jean ch.14 v.1-3) Ceux qui se seront fiés à la Parole de Dieu et auront agit en conséquence seront rassemblés dans ces lieux paradisiaques, loin de la terre et de ses misères en tout genre. Ce sera la fin de l’histoire et la réalisation parfaite de toutes les promesses de Dieu pour les croyants.
  3. Mais en attendant ? Voici encore une bonne nouvelle de Noël. Le Sauveur, Jésus, le bien-aimé, va cheminer avec nous dans la vie de tous les jours et par son Esprit en nous et sa présence (invisible à nos yeux humains mais réelle et efficace) à nos côtés va nous accompagner et agir en délivrance pour nous et avec nous. Ainsi, Il va nous délivrer de la puissance du péché. Le péché qui fait tant de ravages dans notre monde et dans notre vie si nous le laissons faire a perdu sa toute puissance sur le croyant. La tristesse qu’il provoque en nous, les bagarres entre nous, les méchancetés, les coups de langue et de griffes, toutes les perturbations dans les relations humaines, etc. la liste pourrait être allongée à volonté, tant ses méfaits sont nombreux, n’auront plus de pouvoir sur celui qui se confie, jour après jour, dans la grâce de Dieu. Elle est la puissance et la force que Jésus donne à celui qui a recourt à la foi révélée à nos coeurs par la Parole de Dieu.

La délivrance que Dieu nous donne par Jésus est réelle et complète . C’est pour elle que Noël a eu lieu. Approchons-nous de Dieu et recevons ce merveilleux cadeau qui nous est encore proposé aujourd’hui. Vous verrez, ce sera un Joyeux Noël pour vous cette année.

194: Editorial 12/09/2006

la fin des temps

“MALHEUR ! car ce jour est grand ; il n’y en a point de semblable. C’est un temps d’angoisse pour Jacob (pour Israël), mais il en sera délivré”. (Prophète Jérémie ch.30 v.7.)

“Sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendront l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra sur la terre. Alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes parce que votre délivrance approche”. (Évangile selon Luc ch.21 v.25 à 27)

. Un jour, mon papa m’a dit : Yvan, si tu veux savoir quelle heure il est, à peu près, à l’horloge de Dieu, tu dois faire deux choses :
(1.) Beaucoup lire ta bible et surtout ce qui est de la prophétie. (pour faire court ! ce sont les choses annoncées qui doivent se réaliser, )
(2.) Toujours regarder du côté d’Israël parce que c’est là que se produiront les événements de la fin et le retour glorieux du Seigneur Jésus.

On en conviendra, de ce côté-là, il y a de quoi voir, de ces temps-ci.(ce 12.09.2006.) Guerres et bruits de guerres, haine, mauvais coups, mises en scènes et calomnies, mensonges et propagandes éhontées,... rien ne manque à ceux qui veulent mesurer l’abîme ténébreux et insondable du cœur humain irrégénéré. Et on ne peut être que d’accord avec la bible quand elle dit de l’homme : « ils sont tous sous l’empire du péché, selon ce qui est écrit, Il n’y a pas de juste, pas même un seul ; nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu ; tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n’en est aucun qui fasse le bien, non, pas même un seul. Leur gosier est comme un sépulcre ouvert ; ils se servent de leur langue pour tromper ; ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic ; leur bouche est pleine de malédication et d’amertume ; ils ont les pieds légers pour répandre le sang ; la destruction et le malheur sont sur leur route ; ils ne connaissent pas le chemin de la paix ; la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux »(Ésaie 59 v.1 à 8, et Rom.3.10-18). Combien c’est vrai, mais pas seulerment au Proche-Orient. C’est aussi bien vrai chez nous, dans nos villes et nos sociétés.

La Bible annonce des temps encore plus difficiles et plus dangereux dans l’avenir. L’explication qu’elle donne est simple : « le monde entier gît dans le malin » dit-elle. Celui-ci, l’ennemi de Dieu et des hommes, il est le meurtrier dès le commencement et son but est de faire mourir les hommes qui suivent ses ordres, et bêtement souvent, collaborent à ses sombres desseins. C’est lui qui mène le bal et ceux qui dansent avec lui vont à la perdition éternelle. Le chrétien doit se méfier de toutes ces farandoles funestes et s’en séparer nettement. Se tenir à l’écart, “sur le terrain de la séparation”, comme l’expriment des chrétiens que j’aime beaucoup.

La meilleure façon de procéder pour se séparer de l’esprit du monde, c’est d’opter résolument pour l’obéissance à la Parole de Dieu, à la Bible. Ceux-là seront gardés à l’heure des grandes épreuves qui viendront sur la terre. En plus, cette foi les gardera du trouble intérieur, de la peur et de l’effroi provoqués par l’angoisse grandissante survenant dans ces temps redoutables de la fin. La porte de la grâce de Dieu se fermera dans un fracas jamais vu ni entendu sur cette terre. Le genre humain sera affolé et courra en tout sens pour trouver de la protection. La terre et les cieux seront ébranlés et des signes, des prodiges et des catastrophes spectaculaires et inédites se produiront partout. Il y aura des ruptures d’alliance et les nations se feront la guerre. Le tiers des habitants de la terre mourront. En fait, ce sont les jugements de Dieu qui frapperont cette terre méchante et révoltée contre son Créateur. Les incrédules et tous les moqueurs subiront le juste courroux qu’ils ont excité contre eux.

Pendant ces temps fâcheux de tribulation, où seront les enfants de Dieu ayant fait alliance avec lui par les vertus de la mort du Sauveur pour eux ? Les spéculations vont bon train sur le sujet. Une chose est sûre, le Seigneur sera avec eux. N’a-t-il pas dit aux Siens : « voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin » ?

Quelle belle promesse et quel réconfort quand elle est reçue et vécue avec foi. Chers lecteurs de “Chaînon”, avez-vous cette certitude au cœur ? Sinon, arrêtez-vous et, par Jésus le Sauveur, faites la paix avec Dieu.

                                                                    

193: Editorial 22/07/2006

 Je me réjouirai avec joie en l’Éternel, mon âme s’égayera en mon Dieu ; car il m’a revêtu des vêtements du salut. Ésaïe 61.10. (V. Darby)

Il n’y a pas longtemps, par un dimanche matin fort gris et brouillardeux d’un hiver trop long, le verset du calendrier reprenait ce texte du prophète Ésaïe. Dans notre courte méditation avant un moment de prière, nous nous demandions si l’on pouvait se réjouir autrement qu’avec joie ? Bonne question ...

Il faut savoir que cette manière de s’exprimer est fréquente dans la langue originale de l’Ancien Testament. Ne dit-on pas : je questionne une question ... et je réponds la réponse ? Alors qu’en français on dit plutôt : Tu me poses la question et je donne la réponse. J.N.Darby a souvent tenu compte de cette particularité de l’hébreu dans sa version de la Bible. Jésus aussi dans ses déclarations employait cette façon d’insister quand il disait : « MOI, JE SUIS ...le Bon Berger ». « MOI, JE SUIS ... le chemin ».

Se réjouir. S’égayer. Les raisons pour cela sont de plus en plus rares dans ce bas monde. Si vous voulez une bonne déprime, il vous suffit de tendre l’oreille aux nouvelles que les médias nous servent à profusion avec les bruits de ce monde calamiteux, et ça y est, il y a de quoi se flinguer pour en finir une bonne fois.

Non, le prophète, peut-être triste lui aussi, - on le sait quand on lit son texte dans l’ensemble - avait dans le cœur une espérance lumineuse et heureuse. Le futur employé dans cette belle déclaration le projetait dans le temps de la réalisation des promesses de Dieu. Il savait que si le présent était morose et incitait à la démobilisation, il se reprenait en se tournant vers “son” Dieu. Possession personnelle et consciente de la plus haute importance !

Pourquoi une telle espérance ? Parce qu’il se savait revêtu des vêtements du salut. Voilà le secret de “ses réjouissances avec joie”, de “son âme qui s’égaye en son Dieu”. Quel veinard ! dirions-nous ? Être ainsi revêtu et non plus nu. Pour entrer dans la salle du festin, les convives devaient avoir revêtu les habits de noces. L’invitation du maître ne suffisait pas. Il fallait en plus l’habit de fête. La nudité est indécente et entraînait le rejet du maître. Pas de place pour celui qui est nu ou pour celui qui a d’autres vêtements que la tenue de rigueur.

Celui qui fait alliance avec Dieu par Jésus, reçoit en échange de sa foi, cet habit parfait et pur, habit de cérémonie absolument nécessaire pour avoir sa place à la fête du Seigneur dans Sa présence éternelle. De manière saisissante, comme il en avait le secret, l’apôtre Paul interprète cette vérité glorieuse en disant à ses lecteurs : « revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ »...

Dès lors, la présence du Seigneur, la méditation de sa personne bénie, ses charmes, ses vertus et ses grâces multiples et diverses, découvertes dans la Bible, sont des sources de joies renouvelées et toujours disponibles. Foin donc de la tristesse et du découragement. Laissons-nous exhorter par l’apôtre, quand il nous dit : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur, je le répète, réjouissez-vous ». Le Psalmiste disait déjà, il y a très longtemps : « quand on tourne les regards vers lui, on est rayonnant de joie. » N’avons-nous pas chanté à tue tête ce petit refrain qui disait : c’est la joie,(ter) du ciel, qui rayonne dans mon cœur, gloire à mon Sauveur ? Rechantons-le encore.

                                                                    

 192: Editorial 20/05/2006

 Bienheureux

“Bienheureux, vous qui semez près de toutes les eaux ” Ésaïe 32.20.
“La semence, c’est la parole de Dieu” Luc 8.11.

“Bienheureux” dans le sens de “debout”, “en avant” (A.Chouraqui). C’est un encouragement à l’adresse de tous ceux qui ont à cœur la propagation de la Parole de Dieu. Par la “prédication” en bonne et due forme ou simplement dans le cadre du “témoignage personnel et privé” selon les opportunités saisies en passant.

Dans la Bible, la parole de Dieu est souvent comparée à une semence.
Et une semence est faite pour être semée, aurait dit M. de la Palisse. Ceux qui sont appelés à semer cette semence sont ceux qui ont reçu et cru la Parole de Dieu. Ainsi quand Jésus disait aux siens : « vous serez mes témoins... » il aurait pu dire : « vous serez mes semeurs, allez partout en semant mes paroles ».

Toutefois, tout le monde sait que les semis demandent des investissements, non seulement en argent, mais aussi en temps et en efforts physiques parfois pénibles. La récolte n’est pas, pour autant, automatiquement assurée. Les intempéries peuvent contrarier la germination, la levée, la croissance et le mûrissement des fruits. Sans compter les parasites, les insectes et les rongeurs de toutes sortes qui prélèvent un tribut non négligeable sur la récolte. Les gens de nos villages qui cultivent un jardin le savent bien, ainsi que les agriculteurs confrontés à d’autres contraintes encore : règlements CEE, quotas et autres...

Chaque année, à la bonne saison, il faudra recommencer. Semer, semer, toujours semer. Les produits récoltés dans le passé sont si vite consommés et la nécessité de nouveaux semis devient vite impérieuse et indispensable.

Pourtant, vu dans l’immédiat, à courte vue, semer est une idiotie de dimension. Pensons-y, enterrer de bons grains qui, une fois travaillés, auraient pu donner un excellent pain bien nourrissant, n’est-ce pas stupide ? Que nenni ! Au contraire, le semis est un acte de foi dans la nature des choses, un acte de prévoyance et d’espérance pour les temps qui viennent, où la disette peut survenir.

Image saisissante sur les aléas des semis et des semeurs.

« La semence, c’est la parole de Dieu ». La morale, la philosophie, la théologie, la religion ... ne sont pas à ranger sous ce vocable “la parole de Dieu”. Non, il s’agit ici des paroles de Dieu que nous trouvons dans la Bible. Lancées à la volée, aux sillons des labours, de manière maladroite et spontanée ou avec science et méthode, cette bonne semence implique toujours un potentiel de quelques fruits ou de récoltes abondantes.

Dieu, dans sa sagesse, envoie la neige et la pluie du ciel pour féconder la terre, faire germer les semences et « pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en sera-t-il de la parole qui sort de ma bouche ».(Ésaïe 55.10,11.) De la semence d’abord, ensuite du pain. Image saisissante qui fait bien comprendre l’importance de la semence et des semis nécessaires et prévoyants.

Il faut donc semer, semer encore et semer toujours. « Sème la semence dès le matin et le soir ne laisse pas reposer ta main, car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si les deux seront également bons ». (Eccl.11.6)

C’est vrai, ô combien ! Pour les choses de Dieu et de sa parole. Tant que les temps et les promesses de Dieu ne seront pas accomplis, la nécessité de semer se fera toujours plus urgente. Tous les croyants sont engagés pour ce travail. Soit semer eux-mêmes, c’est toujours possible. Soit soutenir efficacement ceux qui sont engagés notoirement dans ces semailles divines afin qu’ils ne pleurent plus tant en portant la semence.

L’apôtre encourageait ses lecteurs en leur disant ceci : « Celui qui fournit de la semence au semeur et du pain à manger, fournira et multipliera votre semence et augmentera les fruits de votre justice... » (2 Cor.9.10)

                                                                       

191:

190:Editorial 09/12/2005

Un ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Les bergers furent saisis d’une grande frayeur. Mais l’ange leur dit : N’AYEZ PAS PEUR, car je vous annonce une bonne nouvelle. Aujourd’hui, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Voici le signe pour le reconnaître : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans la mangoire de l’étable. Soudain, il se joignit à l’ange une multitude d’êtres célestes louant Dieu et disant : gloire à Dieu dans les lieux célestes et paix sur la terre parmi les hommes qu’Il agrée.

 Il est étonnant de constater que chaque fois que Dieu intervient dans la vie des êtres humains, ceux-ci en éprouvent une grande frayeur. Adam et Ève éprouvent une grande frayeur quand Dieu vient dans le jardin d’Éden pour leur parler. Quand Dieu vint sur le Sinaï pour donner sa loi au peuple, celui-ci fut saisi d’épouvante devant la majesté de Dieu. Éliphaz de Théman est effrayé au point que ses cheveux se hérissent et se dressent sur sa tête quand, la nuit, il voit une figure d’un aspect inconnu et qui lui demandait : « l’homme serait-il juste devant Dieu ? » Ésaïe s’écriera : « malheur à moi, je suis perdu ! » tant est resplendissant et terrassant ce qu’il voit de la gloire de Dieu. Les hommes qui accompagnaient Daniel, lors de sa vision, prient la fuite pour se cacher. Quand Jésus expirait sur la croix, le centenier et ses soldats furent saisis de frayeur, tant ce spectacle leur faisait peur. Dans la barque ballottée par les vents et la mer démontée les disciples eurent une grande frayeur et réveillèrent Jésus. Le Sauveur commanda aux éléments déchaînés et ce fut un grand calme. « Rassurez-vous, Je suis », dit-Il à ses disciples morts de peur. Ici aussi Jésus fit se calmer les vents et flots tumultueux.

Il arrive, même au croyant le plus sérieux et le plus convaincu, d’éprouver de la crainte, de la peur, de paniquer même, tant les circonstances peuvent être contraires et menaçantes. Dieu leur dit : « n’ayez pas peur ». La présence et la proximité de Jésus lui sont acquises. Déjà depuis longtemps, les enfants de Dieu en ont fait l’expérience maintes fois. Le psalmiste le disait déja : « j’ai cherché l’Éternel et il m’a répondu, il m’a délivré de toutes mes frayeurs ».

Dieu nous sait fragiles et craintifs pour un rien. Pour résoudre ce problème réccurrent, Dieu nous a donné un merveilleux Sauveur, puissant, aux aguets pour nous accompagner et nous tenir compagnie en toutes nos circonstances. C’est Jésus, Emmanuel, Dieu avec nous. C’est la Bonne Nouvelle de Noël que nous célébrons cette année encore. Oui, une vieille histoire, dit-on souvent, mais une réalité toujours nouvelle, toujours actuelle qui demande à être vérifiée dans notre vie de tous les jours. Beaucoup en vivent et en éprouvent les joies et paix du cœur et en reçoivent les nombreuses bénédictions que Dieu donne à ceux qui croient et mettent en pratique Sa parole.

Nous vivons des temps fort troublés. Les nations et les hommes s’agitent tant et plus et les raisons de ne plus être très rassurés sont nombreuses. Si, au fond de vous-même, vous éprouvez ces sentiments de peur, aliénants finalement, ne serait-ce pas le moment de vous approcher une bonne fois pour toutes des choses de la foi révélées dans la Parole de Dieu ?

Jésus est venu pour nous sauver. De nos peurs, de nos fautes, des conséquences de nos péchés, de nos craintes pour l’avenir, de notre peur de la mort. Sa présence dans notre vie est de nature à calmer nos craintes, à nous donner la paix du cœur et la joie de Lui appartenir.

C’est pour toutes ces raisons que nous vous souhaitons un HEUREUX NOËL ET UNE BONNE NOUVELLE ANNÉE 2006. Ensemble, souhaitons et appelons de nos vœux pour 2006 la réalisation des promesses de Dieu faites à ceux qui attendent : Jésus venant en gloire pour les Siens.

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189: Editorial 18/09/2005

 « Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas ».

« Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et coment en entendront-ils parler s’il n’y a personne qui les enseigne ? »”.

La Bible ne dit-elle pas aussi : La foi (qui sauve) vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole du Christ”.

Une belle histoire d’Oncle Yvan.
Un jour, j’avais été appelé à remplacer un pasteur malade. Après le culte, je suis allé me mettre à la sortie pour saluer les gens qui étaient venus au temple. Une dame âgée était parmi les dernières personnes à sortir. Arrivée à ma hauteur, en me serrant la main, elle me demanda : « êtes-vous l’oncle Yvan de Tourne-Bride ? »” - Oui Madame. - « Alors, Monsieur continuez fidèlement votre action pour les enfants, me dit-elle. - Même si vous ne voyez pas immédiatement les résultats, il y a de fortes chances pour que votre enseignement ne soit pas perdu et produise des fruits plus tard ». - Merci Madame de m’encourager ainsi si gentiment.- Et elle ajouta : « Quand j’étais une petite fille, mes parents ne savaient rien de la Bible. Mais j’avais une voisine assez âgée qui chaque dimanche allait au culte. Avec l’autorisation de mes parents, elle m’enmena au temple pendant plus de deux ans et pendant le culte, j’allais à l’École du Dimanche. Puis elle mourut. Alors, j’ai cessé d’aller à l’École du Dimanche. J’ai grandi, j’ai fait des études et une carrière d’institutrice. Je n’ai plus pris soin de ce que la monitrice m’avait enseigné. J’avais tout oublié.
Un jour, pourtant, alors que j’étais déjà à la retraite, seule dans ma cuisine, occupée à la vaisselle, tout à coup une mélodie et une phrase revinrent brusquement à la mémoire. Elle disait : “Dieu nous dit qu’il jettera tous nos péchés au profond de la mer, car il se plait à faire miséricorde au pécheur”
Intriguée, mais ne sachant pas d’où venait cette parole, je fis des recherches. Plusieurs personnes interrogées ne me furent d’aucun secours. Finalement, un vieux monsieur me dit : “je pense que ça vient de la Bible, allez au temple protestant, je crois que quelqu’un vous renseignera”. Je vins ici et le pasteur questionné me montra le texte dans le livre du prophète Michée. Et, comme un éclair dans ma tête, je me souvins tout à coup de l’École du dimanche, de ma vieille voisine et de tout et tout de mon enfance. Intéressée et stupéfaite à la fois, je me mis à fréquenter le temple régulièrement, le dimanche et en semaine aussi. Tant et si bien que je me suis tournée personnellement vers le Seigneur Jésus. Aujourd’hui, je suis une enfant de Dieu et quand je mourrai, j’irai dans la présence de mon Dieu qui a jeté tous mes péchés au profond de la mer.
Allez, Oncle Yvan, et bon courrage pour continuer Tourne-Bride »” Et elle s’en alla.

Chers parents, convenons-en, notre monde est bien malade, l’insécurité grandissante et les mauvais coups toujours plus nombreux. Ne laissez pas vos enfants grandir et s’enfoncer dans la jungle de la vie de ce monde de ténèbres spirituelles sans qu’ils aient la précieuse lampe de Dieu à leur portée.

Les camps de Tourne-Bride mettent la parole de Dieu à la portée des enfants, l’enseignement spirituel que nous donnons aux enfants est basé uniquement sur la Bible, dans le respect des convicions religieuses ou philosophiques de chacun. Nous n’en ferons pas des protestants, mais avec leur accord, nous les dirigerons vers Celui qui change la vie de tous les jours et la fait belle. Et comme la dame de notre histoire, ils pourront faire alliance avec Dieu et devenir des enfants de Dieu sauvés par grâce et promis aux plus belles destinées ici-bas déjà et plus tard dans l’éternité avec Dieu, Lui qui nous aime tant.

Les camps de Tourne-Bride continuent. Les enfants les aiment bien. Rares sont ceux qui les oublient. N’hésitez pas à nous les confier pour le prochain camp. Tous les renseignements sont sur l’invitation jointe à ce Chaînon.

                                                                          

188:

187: Editorial 23/05/2005

« On peut chercher la consolation aux endroits les plus divers  : dans la solitude, dans la nature, dans le travail, ou dans la compagnie... On peut chercher la consolation par tous les moyens, mais on ne la trouvera que dans la rencontre avec Dieu ». Dietrich BONHOEFFER.

Être l'ami de Dieu, l'intimité avec Dieu
 
 
La rencontre avec Dieu, être dans son intimité suppose la mise à l’écart, le tête à tête, le partage, la confidence, le secret et le silence.
L’exemple de Jésus est significatif dans ce domaine. Tôt le matin, ou la nuit, il recherchait les contacts intimes et solitaires avec son Père. Marc 1 v.35 par exemple.
 
Plus encore, Il a offert à quiconque de faire cette rencontre proche et intime avec Lui, imagée par le "souper" en tête à tête. Apocalypse 3.20.
 
Il est extraordinaire que le grand Dieu de la Bible se complait à venir nous rencontrer quand nous nous mettons à part pour un moment de recueillement, de lecture biblique, de méditation et de prière ou de silence. Trop d’enfants de Dieu ignorent encore tous les bienfaits et bénédictions diverses qu’ils peuvent recevoir du Seigneur lors de ces rencontres intimes et personnelles.
 
C’est dans un moment d’intimité avec Dieu qu’Ésaïe eut la vision de la grandeur et de la Sainteté de Dieu et aussi sa vocation de prophète de Dieu. Il en fut de même pour l’apôtre Paul dans sa vision qu’il nous relate dans 2Corinthiens 12. Abraham, Jacob, David, Daniel, Paul et d’autres étaient des réguliers de ces rencontres intimes et personnelles avec Dieu.
Les chrétiens, proches de la Bible et coutumiers de ce voisinage particulier avec Dieu, deviennent forts dans la foi et dans l’œuvre de Dieu.
 
Ils sont instruits des secrets de Dieu, secrets que les autres ne savent pas encore. S’ils ignorent les dates et la chronologie exactes des événements futurs, ils sont toutefois aux aguets pour les reconnaître et les identifier quand ils se produisent . Et aussi spectaculaires et effrayants qu’ils soient parfois, leur cœur n’est point troublé mais, au contraire, rassuré et conforté dans la foi.
Ces “amis” de Dieu savent que les choses du monde iront de mal en pis, l’iniquité et le péché grandiront, l’insécurité sera croissante, la méchanceté se répandra et le désordre finira par être général. Les querelles, les divorces, les guerres, les meurtres et assassinats, les trahisons, les renversements d’alliance et encore bien d’autres méfaits honteux seront toujours plus à la Une des quotidiens d’information.

Mais ceux qui cheminent dans l’intimité du Seigneur ont aussi appris que la grande délivrance se rapproche toujours plus, que la nuit pâlit et que l’aube d’un jour nouveau point à l’horizon. Jour de la grande lumière de l’apparition et de la présence du Seigneur en gloire pour toujours auprès des Siens. Cette espérance vivante a de quoi nous transporter de joie.

Ces moments de proximité avec le Seigneur peuvent aussi avoir un grand pouvoir de consolation et de renouvellement intérieur. De remise sur pieds et de rafraîchissement de la vision du travail à faire. Ce temps d’intimité avec le Seigneur peut aussi projeter une vive lumière sur le chemin à suivre et sur les écueils à éviter. Ne négligeons donc pas ces moments bénis et prometteurs.
 
Soyons disciplinés et maîtrisons nos horaires. Ménageons-nous de ces moments de retraite et recherchons la présence du Seigneur. Ne nous laissons pas entraîner plus avant dans la journée en négligeant ce rendez-vous précieux entre tous. Temps d’intimité avec le Seigneur dont dépend le succès et le bonheur de tout le reste de notre journée.
 

Le psalmiste le disait déjà plus courtement en ces mots  : "un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs".

186: Editorial 06/02/2005

Israël prépare toi a rencontrer ton Dieu

L’année 2004 s’est mal terminée. La plage était de sable blanc. Le soleil si chaud. Les vacanciers en étaient heureux. La mer généreuse pour ceux qui en vivaient. Tout était bien. Mais voilà qu’une vague folle et jamais vue a dépassé les bords, a tout détruit sur son passage et a précipité plus de 260 000 personnes dans l’au-delà. Tuées ou disparues. Vers quelle destinée sont-elles parties ?

Il n’y a pas longtemps, le temps de Noël était là pour nous rappeler que nous avions besoin du Sauveur que Dieu nous a donné. Sans Lui, nous sommes perdus dans nos fautes et nos péchés. Éloignés de Dieu pour toujours.

Amos, le prophète, le disait déjà. Il faut se préparer à rencontrer Dieu. Combien c’est vrai et urgent quand on considère la brièveté de la vie et parfois la soudaineté inattendue de sa fin. Il faut aussi, toujours, être prêt pour cette rencontre fatidique, inéluctable et déterminante pour l’avenir éternel.

Cet appel de Dieu doit être prêché sous tous les clochers, quelles que soient leur forme et le nombre de cloches ! Mais aussi dans les rues, sur la place publique, dans les campagnes, à la radio, à la T.V., par la page imprimée, à l’École du Dimanche et dans les camps bibliques, en temps et hors de temps.

Les hérauts de Dieu sont les “sentinelles” qui se doivent de ne pas négliger cet aspect précis de l’Évangile. Prêcher la nécessité absolue de la conversion à Dieu grâce aux vertus de la mort expiatoire de Jésus. Le reste est secondaire. Dangereux aussi, parce que la lutte contre les inégalités sociales, contre les injustices et esclavages de toutes sortes dans ce triste monde et autres antiennes mille fois répétées par les chantres modernes ... , et mises comme la charrue avant les bœufs, polluent et détournent les auditeurs de l’essentiel du message de Dieu aux humains de toute la terre.

Les temps présents sont de nouveau propres à relancer l’appel de l’apôtre qui disait à ses lecteurs : parmi vous, je n’ai voulu savoir rien d’autre que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié.

Être une nouvelle création. Voilà l’essentiel ! Marcher en nouveauté de vie selon l’Évangile. Voilà l’important ! Et comme la vie chrétienne est un ouvrage qu’il faut sans cesse remettre sur le métier, il est indispensable d’y revenir souvent. C’est ce que nous faisons encore aujourd’hui. Amis lecteurs, êtes-vous convertis à Dieu  ? Êtes-vous une nouvelle création  ? Avez-vous la vie éternelle  ? La conversion à Dieu est toujours possible aujourd’hui. Aussi, si vous entendez la voix de Dieu qui vous appelle, n’endurcissez pas votre coeur. La Parole de Dieu pour nous aujourd’hui est : prépare-toi à rencontrer Dieu. Être prêt, oui ! Parce que l’échéance est peut-être plus proche de nous que nous ne le pensons.

185: Editorial 01/12/2004

2Pierre 3

... Je cherche à éveiller par des avertissements votre saine intelligence afin que vous vous souveniez des choses annoncées d’avance par les saints prophètes et du commandement du Seigneur et Sauveur... sachant avant tout que dans les derniers temps, il viendra des moqueurs avec leurs railleries ... et disant : où est la promesse de son avènement ? Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de sa promesse, comme quelques-uns le croient mais il use de patience envers vous, ne voulant qu’aucun périsse mais voulant que tous arrivent à la repentance. Le jour du Seigneur viendra comme un voleur...(Texte tiré de 2 Pierre 3.)

Les événements dramatiques et cruels qui se multiplient sous nos yeux ont de quoi nous inquiéter au plus haut point. Et de se demander : quand et comment cela va-t-il s’arrêter ? Le désordre et la confusion que nous observons au sein des nations ressemble fort au “tumulte” constaté dans le Psaume 2.

À Noël, Dieu a proposé la paix aux hommes et aux nations. Mais en vain. Aussi rit-Il de la situation présente dans laquelle les humains se sont mis en rejetant le Christ, l’oint de l’Éternel. La fin du psaume décrit ce que Dieu va faire finalement. Mais dans Son amour, Dieu adresse un ultime appel à la repentance et à la conversion. Sera-t-il entendu en ce Noël 2004 ?

L’Apocalypse décrit la fin des temps et parle de “la bête” et du “faux prophète” qui, après avoir fait un tort cruel aux humains seront finalement pris et jetés dans l’étang de feu et de souffre préparé pour le diable, ses anges et pour tous ceux qui les auront suivis, dans leur refus de Dieu. Ap.19 et 20.

Serait-il tout à fait idiot et hors de sens de voir dans “la bête” le système économique-libéral-mondialiste qui broie tout sur son passage, en rejetant les plus faibles ? Et le “faux prophète”, l’islam intégriste-fondamentaliste-expansionniste et totalitaire qui vise à instaurer ses doctrines anti Christ sur la terre entière ? Nous n’en sommes pas si loin en Europe quand on constate le refroidissement de la foi chrétienne, seul rempart efficace pour faire face à cette vague déferlante. Assujettissement qui se fera par la violence, le sabre et les bombes. Nous avons déjà pu en constater les prémices à ce jour. Et comme le diable, l’instigateur des mauvais coups, sait qu’il lui reste peu de temps pour ses méfaits, il pousse tant et plus sur l’accélérateur afin que ses projets funestes se réalisent au plus vite.

Nous serions désespérés si, en lisant la Bible, nous n’avions pas la certitude que Dieu tient entre ses mains nos destinées et celles de notre monde méchant et voué au juste jugement du Souverain Maître. Devant Lui, tout genoux pliera. Tous reconnaîtront la justesse de Ses sentences et condamnations.

Il est vain de croire à des temps meilleurs. Le péché envahit et s’étale partout. Le péché avec ses conséquences tristes et redoutables se voit un peu partout comme à l’œil nu.

184:  Editorial 11/09/2004

Jésus est la porte

Il me semble qu’une pollution théologique se répand de plus en plus. Je veux parler de ces doctrines qui nient l’enfer pour les impénitents et finalement promettent le paradis pour tous. Dieu est si bon qu’il ne rejettera personne. ... Ce sont des doctrines fausses, inventées par les méchants et les moqueurs. Alors pourquoi faudrait-il se casser à prêcher l’Évangile de Jésus-Christ ? Fallait-il vraiment que Jésus subisse tant de souffrances et finalement la mort cruelle sur la croix si cela n’était pas nécessaire - indispensable - au salut de ceux qui veulent échapper au sort funeste qui attend le pécheur au coeur dur ? Pourquoi encore lire la Bible, la faire connaître et essayer de la faire lire si ce qu’elle enseigne n’est pas juste ? Ces doctrines pernicieuses sapent le fondement même de l’œuvre salvatrice de Jésus-Christ.

La Bible enseigne pourtant de façon très claire l’existence de l’enfer pour ceux qui sont perdus, la nécessité de la conversion et les félicités éternelles pour ceux qui font alliance avec Dieu par Jésus.

Pour entrer dans la faveur de Dieu il faut passer par la porte ! Jésus est la porte.

Cette porte est unique. Jésus a dit : « Nul ne vient au Père que par moi ». Affirmation qui dispense de se poser des question sur le salut des adeptes des autres religions qui ignorent, refusent ou combattent la personne de Jésus. Ceux qui refusent de passer par cette seule porte sont perdus. Il faut le proclamer et le faire savoir partout et à tous.

La porte est étroite. Impossible de passer à deux de front. Chacun à son tour, à la queue leu leu. Ceci pour nous enseigner que la conversion est une affaire strictement personnelle. Que des parents, si pieux soient-ils, ne peuvent pas se convertir pour leurs enfants chéris. Ni le pasteur pour ses ouailles.

La porte est petite et basse. La grosse et grande porte des remparts qui se fermait le soir était flanquée d’une petite porte par laquelle un homme baissé, accroupi, pouvait passer. Le chameau débarrassé de son faix pouvait aussi y passer, tiré et poussé pas ses chameliers. Ici, nous avons la pensée que l’entrée dans la famille de Dieu ne peut se faire que lorsque l’être humain a perdu sa foi dans sa propre personne et ses qualités ; dans son savoir, dans ses richesses et tout ce qui alimente son orgueil personnel. On y passe à genoux. « TEL QUE JE SUIS, SANS RIEN À MOI, SINON TON SANG VERSÉ POUR MOI, ... JE VIENS À TOI, » disait le poète chrétien.

Pour rentrer le soir dans la ville, il n’y avait que la petite porte. Pas question d’utiliser l’échelle, elle était trop courte. Pas davantage de creuser un tunnel, impossible à cause du roc sur lequel était bâti le mur. Ou bien se courber ou bien rester dehors, exposé à tous les dangers. L’apôtre disait : « ce n’est pas par les œuvres afin que personne ne se glorifie »

C’est le péché qui a créé ce mur infranchissable entre Dieu et l’homme. Un abîme nous sépare de Lui. La croix de Jésus est le pont qui permet aux humains de « passer de la mort à la vie ».

Cette porte est encore ouverte aujourd’hui. En respectant les conditions voulues par Dieu, le salut éternel est offert et garanti à quiconque y passe. Encore ouverte, oui, mais pour combien de temps encore ? La fin se rapproche !.

« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur ».

                                                                   

183: Editorial 31/05/2004

La parabole du semeur, Luc 8.4-18

Le semeur qui lance son blé à la volée peut en envoyer sur :

1) le chemin tassé et dur. Faute de s’enraciner rapidement, la semence est dévorée par les oiseaux du diable, fort nombreux et divers aux yeux de ceux qui y réfléchissent. Ici, pas question de voir les choses avancer dans le bon sens. C’est l’indifférence qui est pire que l’opposition. C’est aussi le rejet clair et net. C’est la perdition au bout du chemin de la vie sur terre.

2) Un endroit pierreux. La personne est présente au culte. L’écoute semble attentive. Mais elle n’est suivie de rien. Le prédicateur devra recommencer, tant et plus, même s’égosiller, mais rien ne change. Si la difficulté survient, cet auditeur oublieux, dont le cœur est encombré par des choses répréhensibles et néfastes, réagira exactement comme ceux qui n’ont jamais rien entendu de la Parole. Charnellement ! Cette façon de faire est un fameux contre témoignage et est loin d’être à la gloire de Dieu.

3) La semence peut tomber dans les épines et les mauvaises herbes. Ici, ce sera le combat perpétuel entre le bon et le mauvais, le bien et le mal. Attention, l’expérience du jardinier atteste, qu’en ce bas monde, les mauvaises herbes poussent plus vite que les bonnes. La lutte est donc sans merci, sans la moindre défaillance. Il faut aussi savoir que le sarclage fait parfois du tort à la bonne plante à cause des maladresses toujours possibles du jardinier.

Identifions les épines et mauvaises herbes à éradiquer sans tarder :

- Le scepticisme, la peine que l’on a à se réjouir quand l’évangile provoque des conversions.
- Le scepticisme et parfois aussi la jalousie que l’on éprouve quand Dieu exauce les prières.
- Les critiques négatives et destructrices destinées à rabaisser l’autre, son travail, ses paroles... Inconsciemment, elle sont proférées pour pallier les manques et les paresses personnelles.
- Les médisances, répandre les mauvaises nouvelles. Ces malheurs ne servent pas la gloire de Dieu. Il faut donc les taire.
- Les calomnies, répandre des mauvaises nouvelles qui sont fausses. C’est le mensonge pur et dur qui consiste à noircir et faire du tort. Celui qui écoute la calomnie et propage à son tour la rumeur se déconsidère autant que le calomniateur.
- Les absences trop nombreuses aux cultes et aux réunions de la semaine. Laisser notre place vide au rassemblement de l’Église laisse trop de place à l’ennemi. C’est un mal qui se répand dangereusement de nos jours. Il faut réagir et se mettre en route vers le lieu où Dieu nous invite et nous convoque, à chaque rendez-vous.
- Les offrandes et les libéralités au culte sont trop congrues et chiches en général. Beaucoup d’Églises et œuvres végètent ou régressent faute des moyens financiers suffisants pour vivre et prospérer.
- Les investissements financiers dans les jeux de hasard (loteries...) Ces sommes importantes investies à perte, souvent, seraient bien mieux valorisées si elles étaient confiées à l’œuvre de Dieu. Ici, le "joueur"( !) est toujours gagnant.
- La paresse qui amène l’inaction et l’oisiveté. L’insatisfaction chronique qui pousse le croyant à "tirer la tête".
- Les pertes de temps passé devant la télévision, mangeuse de temps précieux et qui rapporte si peu.
- La course à l’argent, à la bonne chère et aux jouissances de toutes sortes.
- Les regrets morbides du passé, la nostalgie, la démobilisation rampante... "Ah ! de mon temps" ... rengaine stupide. Non, ce n’était pas mieux, c’était différent !
- L’esclavage quel qu’il soit, tout ce qui prend la place qui revient à Dieu. Le jeu, les drogues, les passions, asservissent celui qui s’y livre, engendrent des maladies et accélèrent la fin.
- L’orgueil et la volonté de dominer les autres. De paraître au lieu d’être.
- Les mensonges et les contre vérités, dans le but d’égarer, de tromper. Ou de se donner une excuse à un comportement répréhensible.
- Les manques d’amour pour autrui, pour nos frères en Christ... Le mépris, la distance, la froideur... le quant à soi exacerbé... pour préserver sa propre tranquillité ou pour éviter les exercices de conscience devant la misère de la condition humaine. Chacun pour soi. Chacun chez soi. Parfait isolement égoïste et stupide.
- Le manque d’esprit de prière et de prières, pour soi, pour les autres, produit par l’orgueil personnel qui estime pouvoir s’en sortir seul et qui pense que les autres peuvent en faire autant. Erreur ! Personne n’est suffisant à lui seul. Dieu doit intervenir et faire l’impossible que nous ne pouvons pas faire. L’intercession et la requête sont les signes d’une piété normale et juste.

La liste n’est pas exhaustive. En méditant ce qui est dit, chacun pourra certainement démasquer et identifier d’autres mauvaises herbes ou épines qui entravent la croissance de la semence divine dans notre cœur et dans notre paroisse. Pour ce qui est de l’Église, cette recherche du "hamets" sera une démarche collective faite avec ceux dont il est fait mention dans Malachie 3 v. 16 à 18.

                                                                  

182:

181: Editorial 13/12/2003

"hate toi de descendre..." luc 19.5-6

Jésus lui dit: "hate toi de descendre car il faut que je demeure aujourd'hui dans ta maison, et Zachée se hâta de descendre et le reçut avce joie" (luc19 v5 et 6)

Pour sasir immédiatemment ce dont il est questio dans ce message de Noel, il vaut mieux lire d'abord les verset 1à10 de luc chapitre 19Jésus intriguait très fort ses contemporains.Ttout le monde voulait le voir et l'entendre. Zachée aussi. Mais il etait de petite taille et lorsque Jésus passe, il grimpe sur un cycomore. c'est la haut perché que Jésus l'interpelle. Qui de nous n'est pas monté dans un arbre? c'est en genral fort inconfortable et on a l'air ridicule vu d'en bas. Le singe n'est pas loin! La petitesse de Zachée et le ridicule de sa position nous interpellent. Aux yeux de Dieu nous sommes tous des petits, des minus, et nos efforts pour nous grandir sont souvent bien ridicules et vains Dieu déclare "toud ont péchés et n'atteignes pas à la gloire de Dieu" romain3.23.  La petitesse et les nombreux efforts pour se grandir sont monnaies courrante. "si tout le monde etait comme moi, cela irait beaucoup mieux dans le monde". c'est ce que beaucoup pensent. L'orgueil humain est phénomenal et empêche, en général, d'accueillir le sauveur que Dieu nous donne a Noël. Mais Jésus le sait. Patiemment, il répête sa demande : "hâte toi de descendre..." Descends de ton piédestal, de ta sécurité, de tes avoirs, de tes assurances,.... bref, de ton orgueil personnel, de ton aveuglement, "car il faut que je demeure aujourd'hui dans ta maison" oui il le faut! "il faut que vous naissiez de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.

Descendre... pour recevoir Jésus, Sa personne, Ses enseignement c'est entrer dans une nouvelle naissance, celle qui nous fait naître à la vie de Dieu, vie nouvelle et éternelle. On peut bien descendre de son arbre, c'est la part humaine qui est indispensable pour permettre l'oeuvre de salut et de régénération que Dieu accomplit quand il entre dans la demeure d'un être humain.

"Zachée le reçut avec joie"... La joie la vraie, celle du coeur en paix avec Dieu est rare de nos jours. Au contraire, les temps sont durs, dangereux et inquitants. Une crainte diffuse mais réelle hante les coeurs et les maisons. La bible annonce des temps encore plus difficiles à l'avenir. comment faire pour s'y soustraire ou du moins s'en proteger? Beucoup proposent des solutions mais qui ne tiennent pas avec le temps. L'homme est prisonnier de l'homme et sans intervention exterieure il n'y a point de solution, ni même d'esperance. un jour des gamins avaient mis une chenielle au milieu d'un cercle de brindilles enflammées. la pauvre bête affolée par la chaleur allait à droite, à gauche sans trouver d'issue. Lasse, elle vint se mettre au centre du cercle infernal et se dressant sur elle meme, elle semblait implorer le ciel qu'une main secourable vienne l'enlever de ce barsier

180:

179: Editorial 13/09/2003

 « Va avec cette force que tu as ». (Juges 6 v. 14)

Les grandes chaleurs que nous venons de connaître pendant cet été étaient de nature à nous forcer au repos, sinon complet, mais important tout au moins. Le farniente bien connu dans les pays chauds était de mise en Belgique. Tant et si bien qu’une certaine torpeur (pour ne pas dire une torpeur certaine) envahissait chacun et faisait fondre le peu de courage qui restait pour les tâches quotidiennes. Penser à la rentrée faisait l’effet d’un assommoir.

C’est maintenant la rentrée. Il fait heureusement moins chaud et il est question de reprendre le travail. Il faut donc y aller. Chaud ou pas, ne change rien.

J’avoue, bien humblement, que le courage me manque grandement pour la tâche. En réfléchissant à cette asthénie, j’ai été conduit à me souvenir de Gédéon, appelé à être Juge en Israël. L’histoire est formidable. Ce Gédéon est un costaud de la foi et de l’action.

Le peuple d’Israël était dans le 36ème dessous. Anarchie, incrédulité, abandon de la loi de Dieu et de Son service, du désordre et de la confusion dans tous les domaines de la vie religieuse, sociale et familiale. Le texte biblique dit de ce temps-là, : "il n’y avait pas de roi en Israël, chacun faisait ce qui lui semblait bon". La loi était donnée et connue mais il n’y avait pas de roi, ni d’Autorité, pour la faire respecter. En plus, personne ne pouvait lever une armée pour s’opposer aux ennemis qui saccageaient le pays par des pillages et razzias à répétition. D’où une grande misère matérielle et morale ainsi que des récriminations à l’adresse de Dieu. Plaintes dites dans les prières des gens fidèles à Dieu qui savent les raisons de cet état lamentable.

Dieu n’est pas sourd aux gémissements des Siens et Il y répond au temps favorable. Les "Juges" qui se sont succédé étaient les réponses de Dieu en délivrance pour le peuple.

Voici un texte significatif à ce sujet :

"Puis vint l’ange de l’Éternel, et il s’assit sous le térébinthe d’Opbra, qui appartenait à Joas, de la famille d’Abiézer1. Gédéon, son fils, battait du froment au pressoir, pour le mettre à l’abri de Madian. L’ange de l’Éternel lui apparut, et lui dit : L’Éternel est avec toi, vaillant héros ! Gédéon lui dit : Ah mon seigneur, si l’Éternel est avec nous, pourquoi toutes ces choses nous sont-elles arrivées ? Et où sont tous ces prodiges que nos pères nous racontent, quand ils disent : L’Éternel ne nous a-t-il pas fait monter hors d’Égypte ? Maintenant l’Éternel nous abandonne, et il nous livre entre les mains de Madian. L’Éternel se tourna vers lui, et dit : Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main de Madian ; n’est-ce pas moi qui t’envoie" ? Gédéon lui dit : Ah ! mon seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël ? Voici, ma famille est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père. L’Éternel lui dit : je serai avec toi et tu battras Madian comme un seul homme".

La situation que nous connaissons dans le monde d’aujourd’hui me semble ressembler au temps des Juges. Les mentalités dévient vers le mal. Les exactions se multiplient au grand désagrément de beaucoup. Les prisons sont trop petites.

Notre temps, notre pays, nos familles, nos Églises... auraient bien besoin de voir l’ange de l’Éternel venir s’asseoir auprès de nombreuses personnes pour les appeler au service de Dieu. Il nous faut des gédéons et des gédéonnes qui se lèvent pour accomplir le service divin et apporter au peuple un exemple à suivre, un enthousiasme contagieux et une parole qui sauve.

Aujourd’hui, il faut ouvrir les yeux et se rendre compte de la situation dramatique et s’en plaindre devant Dieu. S’humilier de nos faiblesses et de nos compromis. Répondre aux interpellations de l’Esprit de Dieu par un oui franc et massif. Et y aller de tout son coeur selon les instructions du Maître. Il faut aussi rassembler ceux qui partagent l’appel et collaborer avec coeur et fidélité. Gédéon a discuté, s’est fait prier. On peut le comprendre. Il ne connaissait pas l’étendue de l’amour de Dieu. Nous, nous la connaissons, nous savons que Dieu nous a donné un merveilleux Sauveur. Mais, il y a tant de gens qui l’ignorent encore et risquent ainsi de passer à côté de la grâce et du pardon de Dieu.

Les moyens pour servir le Maître sont nombreux. Des plus simples aux plus élaborés. Du gratuit carrément au plus coûteux. Pour toutes les bourses, celles bien remplies comme pour les bourses plates.

Ne cherchons pas d’excuses pour ne rien faire. Il n’y en a pas.
Quelles que soient nos possibilités, Dieu suppléera à nos manques. Recevons par la foi cette parole de Dieu dite à Gédéon : "Je serai avec toi." Cette promesse de la présence de Dieu à nos côtés est d’autant plus pertinente que Jésus lui-même nous a dit, à nous, Ses "envoyés" : "Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin".
Et entre nous soit dit, la prise en compte de la présence de Dieu à mes côtés est une force qui me permet de surmonter mes faiblesses et mes peurs. C’est pour en avoir souvent fait l’expérience que j’en parle avec assurance. Où serions-nous, s’il n’en avait pas été ainsi ?
Avec le courage reçu du Seigneur, il est donc possible de vivre cette rentrée dans de très bonnes conditions et avec la volonté de toujours mieux répondre à l’appel que le Seigneur ne cesse de nous adresser.

                                                                     

178: Editorial 13/06/2003

"Les renards ont des tanières, mais le fils de l’homme n’a pas un lieu où reposer la tête". (Év. selon Matthieu ch.8 v.20)

« Le fils de l’homme n’a pas un lieu où reposer la tête ».
Ici à Tourne-Bride, en plus de la bergerie, nous avions mis en route un poulailler, avec 10 poules et un coq. Les enfants étaient tout heureux de leur porter les restes de cuisine et des assiettes. Et plus heureux encore d’aller ramasser les œufs dans les pondoirs. 9 à 10 œufs tous les jours ! Mais voilà qu’un jour, triste jour, ils n’ont plus trouvé que 3 poules, le coq gisait sans sa tête et des plumes dispersées partout. Le renard vilain et ravisseur était passé par là. Le coquin, en plus, est revenu le lendemain pour dévorer les restes du coq. Il faut dès lors s’atteler à "sécuriser" le poulailler rapidement pour sauver les 3 rescapées, affolées, il faut le dire et protéger celles qui viendront dès que le travail sera terminé.

(JPEG)
Clôture du futur poulailler

Ce travail est commencé et sera fini pour la fin du mois de mai. Les enfants se sentent concernés par la rudesse des mœurs des animaux. Ce n’est pas de la méchanceté, mais c’est leur instinct. Occasion d’attirer l’attention sur le fait que certains humains se comportent comme des renards prédateurs pour leurs semblables. C’est aussi l’instinct, mais que la Bible appelle : le cœur naturel et méchant des humains.

Le renard, parlons-en. C’est un mammifère carnassier qui est largement répandu sur la surface de la terre. Partout il a la même et triste réputation de prédateur. Il est combattu mais la lutte est compliquée parce que le renard est intelligent et rusé. En plus, il est dangereux pour l’homme parce qu’il est porteur de la rage, une maladie redoutée par tous. Son pelage est recherché. "Un renard argenté", dont se paraient les belles dames, avait son chic, paraît-il ? Le renard creuse des terriers pour y habiter et mettre au monde sa progéniture. C’est la renardière. L’entrée de la renardière est très bien dissimulée et ne se trouve pas facilement. La période où les carnages sont les plus spectaculaires est le printemps à cause de la mise bas et l’élevage des renardeaux.

Une dizaine de fois, la Bible parle du renard et il n’a pas belle réputation, loin s’en faut. Jésus en parle en disant que les renards ont des tanières mais que Lui, Jésus, n’a pas un lieu pour y reposer sa tête. C’était bien triste pour Jésus, être un SDF avant le temps. Hérode régnait sur la Judée au temps de Jésus et était de sinistre réputation. Jésus n’hésite pas à le qualifier de "renard" ! Le maréchal Rommel qui guerroyait pour Hitler en Afrique du Nord était surnommé "le renard du désert.". Les renards hantent les lieux déserts et les ruines abandonnées. Mais aujourd’hui, ils colonisent aussi les villes et pillent les poubelles à la recherche des restes alimentaires. Pourtant tellement discret que sa présence n’est remarquée que par les dégâts constatés. La lutte contre les renards est l’affaire de spécialistes dûment formés et agréés. Les moyens employés sont dangereux à manipuler. Oui, le renard est un prédateur et s’il peut avoir quelque utilité, il ne faut pas qu’il soit en trop grand nombre.

Pour continuer sur l’image employée par Jésus concernant Hérode, force est de constater qu’elle est juste et véridique. Certains comportements humains font penser aux prédateurs connus dans la nature. N’a-t-on pas dit "l’homme est un loup pour l’homme", parlant de la cruauté dans le comportement de certains ?

Ces prédateurs humains courent les rues et beaucoup, surtout les enfants et les jeunes, sont exposés à leurs agressions. La dénonciation de ces comportements déviants, répréhensibles et condamnables, fait partie du travail d’éducation. Les parents et les éducateurs qui se taisent refusent l’assistance aux personnes en danger. Ceci est puni par la loi.

Dans la société post-chrétienne d’aujourd’hui, l’idéal de vie a beaucoup changé. Le laisser-aller et le laisser-faire sont entrés dans les moeurs de manière inquiétante. Les mentalités changent et les exactions se multiplient au grand désagrément de beaucoup.

Les renards ravisseurs et les loups cruels se trouvent un peu partout. Parfois aussi dans les Églises. Les arnaqueurs de tout poil et les faux jetons sont dans bien des secteurs. Leurs intrigues sont à tous les coins de rue. Les raconteurs de sornettes aussi.

Dans les temps qui courent, la lucidité et la vigilance sont de mise. L’intelligence et la mémoire aussi. Mais par dessus tout, c’est la Connaissance et la Foi qui peuvent nous préserver des mauvaises expériences.
Les lumières nécessaires pour y voir clair viennent de la parole de Dieu. La foi et la confiance en Dieu qui garde les Siens en sont les compléments. Les intercessions et les requêtes persévérantes, pour les nôtres, et pour soi, nous permettent de rester aux aguets afin d’éviter les pièges sournois et de faire face aux attaques frontales. Les dangers sont nombreux et proches mais il ne faut pas baisser les bras. Le chrétien est à la fois sentinelle et éclaireur. Si nous dormons, ou plus grave, si nous marchons derrière et faisons comme tout le monde, alors c’est raté.

Le danger est réel et constant. L’apôtre Pierre le dit clairement "LE DIABLE, TEL UN LION RUGISSANT RODE AUTOUR DE VOUS CHERCHANT QUI IL POURRA DÉVORER. RÉSISTEZ-LUI AVEC UNE FOI FERME".
Il est vrai que celui qui crie au loup avant qu’il ne soit là est souvent regardé comme un rabat joie, un pisse vinaigre et le casse pieds de service. Ces "prophètes de malheurs" ! sont souvent écartés et repoussés, brutalement parfois. Cela ne fait rien. La tâche de prévention en vaut la peine. Ne serait-ce que pour quelques uns.

                                                                  

177: Editorial 17/04/2003

" Je t’appelle par ton nom, tu es à moi". (Ésaïe 43 v.1)

En Belgique, la Loi oblige de déclarer la naissance de l’enfant qui vient de naître. Pour cela, il faut que ce petit d’homme ait reçu un nom. Plus tard, une carte d’identité lui sera faite, avec sa photo et dès 15 ans, il devra toujours l’avoir sur lui. C’est la Loi ! Avoir un nom, c’est exister officiellement. C’est " être quelqu’un pour quelqu’un". Décliner son nom, c’est donner à autrui une parcelle de pouvoir. On risque, dès lors, d’être appelé, sollicité, questionné, voire importuné par ceux qui connaissent notre nom. A fortiori quand on donne, en plus, l’adresse et le N° de téléphone. D’où la mode aujourd’hui d’avoir en plus du nom officiel un nom d’emprunt qui permet de garder un certain anonymat, ou un N° de téléphone privé. Il existe aussi les sobriquets, les noms doux d’animaux, ou de légumes. (chou !, lapin ! biche...) ou irrévérencieux ( quel crabe, ours, teigne, ronce,...)

"Bonjour, bienvenue à Tourne-Bride". ...
Madame Dussart, vous l’appellerez Tante Nadine, et moi vous m’appellerez "Oncle Yvan". Dès lors, Oncle Yvan,... Oncle Yvan, par ci... Oncle Yvan par là,... Des milliers de fois, j’ai entendu cette expression à mon adresse. Est-ce insignifiant et sans conséquence sur moi ? Ou bien ai-je été, petit à petit et à mon insu, façonné pour devenir un vrai Oncle Yvan ?
Certains croient que le bruit que fait l’emploi du nom a des conséquences sur le devenir de celui qui y répond. Ainsi, selon eux, papy, mamy, ... feraient vieillir prématurément. Lucienne serait-elle différente aujourd’hui si on l’avait appelée "Rosée printanière" ou "Petit moineau chantant" ? On peut toujours s’interroger et y réfléchir. Cette éventualité n’est probablement pas qu’une vue de l’esprit. Pourquoi Dieu demande-t-il de ne pas l’appeler en vain ou pour le mensonge ? Pourquoi Jésus fustige-t-il ceux qui disent sans arrêt "Seigneur, Seigneur" et ne font pas la volonté du Père ?

On rencontre souvent des personnes qui sont mécontentes du nom qui leur a été donné. Qui en changent ou le font changer par la Justice. Si c’était votre cas, sachez que Dieu donnera un nom nouveau à Ses bien-aimés, ceux qui auront fait alliance avec Lui. Mais c’est aussi à ceux-ci que Dieu dit :" Je t’appelle par ton nom, tu es à moi, et si tu traverses les eaux je serai avec toi". Dans les temps troublés que nous vivons présentement quelle merveilleuse assurance et quelle protection incomparable nous avons auprès de Dieu.

Connaissant notre nom, il arrive que Dieu nous appelle. Répondons-nous à Ses appels ? Il peut arriver qu’Il nous parle spécialement par l’Esprit-Saint, nous expliquant les Saintes Paroles bibliques, pour nous éclairer, nous consoler, nous instruire, ... bref, pour nous faire grandir et augmenter l’intensité de notre communion avec Lui. Nous arrive-t-il de prendre du temps pour nous mettre à Son écoute ? Avons-nous le temps long quand Il fait silence ? Lorsque "le ciel est d’airain" nous arrive-t-il de Lui rappeler notre nom ? comme je l’ai fait au temps de la tourmente. Mon Dieu ne m’avait pas oublié, mais plus exactement ma tristesse et mon désarroi me rendaient sourd et aveugle.

Je suis quelqu’un pour Quelqu’un. Je suis connu de mon Dieu Sauveur. Je ne suis pas et ne serai jamais oublié de ce Dieu grand, fort et terrible mais devenu mon Père, mon papa aimant, par Jésus le bien-aimé et mon précieux Sauveur. Ce n’est pas d’aujourd’hui. Depuis longtemps ma radio intérieure reste en veille, branchée sur "Radio Trône de Dieu". Et elle parle encore, même souvent, selon les besoins, les Siens et les miens. Comme cette radio est aussi un poste émetteur, à mon tour, je peux Lui parler, Lui dire mes joies et mes tristesses, mes succès et mes échecs, mes espérances et mes inquiétudes, mes mercis et mes demandes, ...

Je sais, en lisant la Bible, que le jour où j’ai fait alliance avec Dieu par Jésus-Christ, en échange de ma foi en Sa parole, Dieu m’a donné son Esprit Saint et la vie nouvelle en Lui. Dès lors, Il a commencé en moi un travail qu’Il poursuit inlassablement jusqu’à son parfait accomplissement dans Sa présence. Ainsi, c’est de Lui que procède mon assurance parce qu’Il rendra parfait ce qu’Il a commencé. Il s’agit d’une nouvelle création, d’une nouvelle nature, divine cette fois. C’est une part vivante d’éternité qui m’a été donnée ce jour-là. Ce sont les arrhes augurant bien de la plénitude de vie qui m’est réservée. Ma foi est vivante mais aussi curieuse, elle aspire à voir ce temps promis venir et les promesses de Dieu se réaliser. Plusieurs fois la Bible atteste que " celui qui croit en Lui ne sera pas confus". "Dieu n’est pas un homme pour mentir". Alors, pourquoi craindre et se faire du souci ? La venue de ce temps-là est aussi certaine que celle de l’aurore après la nuit.

                                                               

176: Editorial 03/02/2003

« Enquiers-toi aujourd’hui de la parole de l’Éternel ».

Au début de cette année 2003, mon guide de lecture biblique m’a conduit dans les textes de1 Rois 22. Le roi d’Israël demande à Josaphat, roi de Juda, d’être son allié pour reprendre la ville de Ramoth en Galaad, terre d’Israël prise et occupée par la Syrie. Rien de plus normal qu’un roi ne supporte pas qu’une partie de son royaume soit prise et occupée par l’ennemi. La légitimité de la démarche du roi d’Israël n’entraîne pas automatiquement un oui franc et massif de la part du roi Josaphat. Non, au contraire. La réponse est tout autre. « Enquiers-toi aujourd’hui de la parole de l’Éternel ».

Josaphat savait-il que le roi d’Israël était en mauvais termes avec Dieu et ses prophètes ? Probablement, bien que le texte ne le dise pas expressément. Mais il était de notoriété publique que Achab, roi d’Israël était un très mauvais roi. Jézabel, sa femme était, au point de vue spirituel, une véritable peste. À deux, ils avaient entraîné le peuple à adorer et à sacrifier aux dieux baal et autres, tous de sinistre mémoire. Jézabel, après l’épisode du Carmel, s’était juré de tuer le prophète Élie. Sous le joug qu’ils faisaient peser sur le peuple d’Israël, les prophètes de Dieu étaient rares en Israël. Les envoyés de Dieu disaient des paroles de reproche à Achab qui, au lieu d’écouter et de s’amender, tuait les prophètes de Dieu. Les tyrans sanguinaires et les persécuteurs des prophètes de Dieu ne datent pas d’aujourd’hui ! Achab se plaignait que les prophètes de Dieu ne lui prédisaient jamais rien de bon. Alors à quoi bon les consulter, leur laisser vie et santé ?

Josaphat fait des reproches au roi d’Israël et insiste pour que le roi Achab consulte l’Éternel. Un prophète de Dieu, Michée, se cachant sans doute, est prié de venir devant Achab et Josaphat. Mais Michée dit : non, n’y allez pas. Le pauvre Michée recevra publiquement une gifle percutante et sera mis en prison pour cela. Après discussions et atermoiements, la bataille est décidée. Josaphat sera merveilleusement protégé par Dieu après une belle frayeur, mais "une flèche tirée au hasard atteint Achab au défaut de la cuirasse" et il mourut ce soir-là.

Quelle histoire ! Pourtant, beaucoup de gens se comportent comme Achab. Se croyant plus malins et plus forts, ils se conduisent comme si Dieu n’existait pas. Mais qu’observe-t-on ? Une vie à la trajectoire en dents de scie, en montagnes russes, en zig-zags. Du désordre. De la confusion. Du mélange contre nature. Ces comportements aléatoires s’observent dans la vie personnelle, dans le couple, dans la famille, dans la cité et dans la vie en général, pour le désagrément de l’individu comme pour ceux qui vivent en contact avec lui. Ce qui fait que notre monde est très dangereux et du tumulte vient de bien des endroits.

Et parallèlement, on constate que la connaissance des choses de Dieu diminue de manière bien visible et inquiétante. On peut dire et affirmer qu’il y a une relation évidente de cause à effet.

La Bible, ses lois et ses paroles sont superbement ignorées. Mais dites-moi, qu’arrive-t-il à un automobiliste imbécile qui croit qu’il peut impunément et sans danger ignorer le Code de la Route ? Il en est de même pour ceux qui s’avancent dans la vie en ignorant ou en faisant fi de la parole de Dieu.

Les protestants, appelés naguère "le peuple de la Bible", la lisent de moins en moins et tombent derechef dans une ignorance parfois fort épaisse. Eux aussi, en repoussant la lumière finissent dans l’obscurité, quittent le chemin et vont dans le mur ou dans les terrains vagues.

Constat inquiétant.

Pour y remédier, il faut revenir à la lumière. Avec elle, il faut de nouveau marcher sur le chemin tracé, l’ancien mais le toujours bon chemin. Accepter comme tout à nouveau de suivre le Guide proposé en mettant nos pieds dans l’empreinte de ses pas. Sinon, il n’y aura plus d’espoir de renouveau. Personnellement, au début de cette année 2003, j’ai reçu cette parole de Josaphat à Achab comme la parole de Dieu pour moi. Comme si c’était un mot d’ordre qui m’était destiné. Il faut toujours s’enquérir de ce que dit la Bible avant de prendre les grandes et les petites décisions. Veiller à ne plus se mettre en route le matin sans avoir cherché et reçu la parole de Dieu qui fait vivre. Et n’y déroger sous aucun prétexte.

Cette année 2003 est l’"Année de la Bible". Célébrer la Bible, c’est d’abord la mettre à la première place dans notre emploi du temps, en lire un passage chaque jour, la méditer et la mettre en pratique. Enfin, la partager avec d’autres qui ne la connaissent pas.

Cette parole de bon sens du roi Josaphat nous vous la redisons en ce début d’année 2003 comme si c’était un mot d’ordre et avec le souhait que chaque jour vous receviez une Parole qui vous fera VIVRE pleinement et heureux.

                                                                    

175: Editorial 05/12/2002

« Je vous annonce une bonne nouvelle qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie (...) il vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur ». Luc 2.10-11.

Au moment des vacances de Noël, un homme dont les affaires étaient florissantes, avait décidé de prendre un peu de distance avec sa vie stressante. Il était descendu dans un hôtel au bord d’un fleuve tranquille. Si tranquille qu’il lui prit l’envie d’aller pêcher. Il loua barque et canne à pêche et embarqua un beau matin. Le loueur du matériel lui fit moult recommandations et surtout l’avertit du danger de la très grande chute, en aval, pas très loin, à quelques heures de distance.

Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Seuls les poissons boudaient l’appât de notre pêcheur improvisé. Comme il n’avait pas de soucis particuliers (il paraît que ce sont eux qui donnent des insomnies) notre homme s’endormit de bonheur et de contentement de soi. Tellement profondément qu’il n’entendit pas ceux qui, de la rive, s’égosillaient à lui crier le danger imminent qui le menaçait. Il se réveilla en sursaut, tellement il était secoué et malmené dans sa barque. Sa nef fragile était entrée dans un canyon très accidenté. Le courant était fort et indomptable et l’entraînait inexorablement vers ce saut périlleux redouté dans l’abîme tumultueux. L’alerte fut donnée et les secours s’organisèrent. La barque fut ramenée en morceaux et ce n’est que plusieurs jours après que le corps du malheureux, en partie dévoré par des animaux sauvages, fut retrouvé. Ceux qui criaient au bord du fleuve avaient une extinction de voix carabinée, pour rien.

Triste Noël pour notre Monsieur et pour les siens. De nos jours, fêter Noël n’est pas sans risques. Ceux qui courent la montagne et le ski sont fort exposés. Ceux qui naviguent sur la mer peuvent connaître des moments redoutables, ainsi que ceux qui préfèrent la bonne chère et les boissons capiteuses. La nuit en boîte et le retour en voiture aux petites heures sont pleines de dangers. Ceux qui fêtent Noël de cette manière risquent aussi de vivre un triste Noël.

S’il n’y avait pas eu la venue de Jésus sur la terre, on n’aurait pas connu ces dérives malheureuses de la fête de Noël. Eût-ce été mieux ? Non ! Je connais de nombreuses personnes pour qui Noël est une fête heureuse et qui chaque année la célèbrent avec joie et sans prendre ces risques menaçants et inutiles.

Quel est le secret de ces gens heureux ?

Un jour, ils ont découvert le sens de Noël, la vraie signification de cette fête. Les circonstances sont diverses, insolites parfois, toujours très personnelles et intimes. Recevant par la foi le message de l’Évangile, une grande joie a inondé leur cœur. La joie de Noël ! Marchant désormais à la lumière de la Parole de Dieu, chaque année c’est la même joie qu’ils éprouvent.

Je suis de ceux-là. Dès le premier dimanche de l’Avent, les décorations et lumière de Noël égaient Tourne-Bride. Les cantiques et chants de Noël donnent envie de chanter l’amour de Dieu qui nous donne un merveilleux Sauveur en la personne bénie de Jésus.

Sentimentalisme ? Peut-être, mais qui ne fait rien de mal à personne. Je vous le dis, pour rien au monde je n’échangerais ces cinq semaines de célébration de Noël.

La Bible m’a appris que sans Jésus comme Sauveur personnel, j’étais perdu loin de Dieu pour l’éternité. En plus, j’étais seul pour vivre ma vie ici-bas. Pas de conseils, pas de lumière, obligé de se confier en l’homme, faillible lui aussi, tout comme moi. Je n’ai pas été long à convaincre. J’allais avoir 15 ans et en ce beau soir d’août 1947 j’ai fait alliance avec Dieu selon les termes qu’Il proposait. Cette acceptation a fait que ma vie est devenue ce qu’elle est aujourd’hui.

Il n’y a pas eu que du bonheur. Les déceptions, les erreurs, les lâchages, les oppositions, les soucis et inquiétudes, et aussi et surtout les souffrances physiques de ma pauvre carcasse m’ont broyé jusqu’à l’extrême. L’ennemi qui depuis toujours voulait me faire taire et m’abattre a juste réussi à me mettre sur les genoux devant Dieu. Là, je recevais pardon et forces pour me relever. Je pouvais reprendre la marche sur Son chemin, vers Sa demeure.

À Noël, Dieu nous a donné un Sauveur puissant qui nous délivre de l’ennemi et de la main de ceux qui nous veulent du mal. Croire cela et le vivre simplement procure une joie intérieure infinie chaque jour et chaque fois que l’on y pense. Je suis de ceux-là. Pour moi, Noël c’est vraiment chouette !

                                                                 

174: Editorial 20/08/2002

"La foi vient de ce qu’on entend, et (pour autant que) ce qu’on entend vient de la parole du Christ" Romains 10 v. 17.

Avoir la foi. Vivre par la foi ! Des phrases que l’on entend souvent dans les milieux chrétiens. Hélas, pas toujours à bon escient, peu s’en faut.

"Ce qu’on entend". Les oreilles d’aujourd’hui sont pleines de bruits. Radios. T.V. Musiques. Propagandes. Routes. T.G.V. La chasse du W.C. La leçon de piano. Le bébé qui pleure. Les voisins qui crient et vocifèrent, ... à tel point que le bruit est la principale nuisance de notre monde moderne. A tel point aussi que le silence est une denrée rare, mais devenu insupportable pour certains drogués à la tintamarre. Pour produire la foi dans le coeur, il ne s’agit pas du bruit de notre monde. Au contraire, les bruits et voix du monde éloignent les gens de la foi, celle dont il est question dans notre texte. C’est la parole de Jésus qui suscite la foi dans le cœur de celui qui y croit, qui la reçoit, qui la prend au mot et qui la vit.

Ainsi, la foi vient... Les paroles de Jésus ont été rassemblées dans la Bible, à côté des oracles de Dieu et des prophètes. Elles sont inspirées et porteuses du souffle du Tout-Puissant. Ces phrases simples, courantes, anodines parfois, peuvent-elles être tellement bouleversantes pour le lecteur que celui-ci en soit touché intérieurement, tout retourné, souvent transformé de fond en comble. C’est la parole de Dieu qui crée la foi dans le coeur humain. A ce titre, la foi est un don de Dieu à l’être humain qui va permettre à la grâce de Dieu d’agir et de se déployer en salut, force et délivrance.

Moi, je n’ai pas la foi, "je sais pas croire"(sic) "je ne suis pas assez crédule" ... et bien d’autres clichés du même tonneau. Piètres excuses pour masquer la négligence vis à vis des textes bibliques. Que penser d’un assoiffé qui aurait un verre d’eau pure à portée de la main et qui se plaindrait bruyamment de sa soif torride ? Attitude idiote, me direz-vous. N’est-ce pas celle de ceux qui négligent ou refusent de lire la parole de Dieu ?

"J’ai perdu la foi". La foi serait-elle semblable à un chapeau que l’on oublie au vestiaire ? ou à un mouchoir qui tombe par inadvertance d’une poche entrouverte ? Ici aussi, piètres excuses pour masquer la négligence vis à vis des textes bibliques. La foi pourrait être comparée à un organisme vivant qui a besoin d’être entretenu, nourri, abreuvé régulièrement afin de se développer, grandir et porter du fruit. Ne pas nourrir la foi en nous amène des carences de toutes sortes et finalement la mort par inanition. Perdre la foi n’est donc pas une fatalité ni un hasard. Celui qui perd la foi est fautif et le seul fautif. Il ne sert à rien de s’apitoyer outre mesure sur son sort. Au contraire, il faut mettre le doigt sur la négligence dans la lecture des saintes lettres.

Un jour, un vieux pasteur qui avait fini les classes d’instructions religieuses offrait des bibles à ses élèves. Sur l’une d’entre elles, il avait écrit cette phrase, ô combien vraie, Mon cher Jules, bravo pour ton travail et ton attention, je suis content de toi. Mais sache encore ceci : OU BIEN CE LIVRE T’ÉLOIGNERA DU PÉCHÉ, OU BIEN LE PÉCHÉ T’ÉLOIGNERA DE CE LIVRE. N’oublie jamais d’en faire ta lecture régulière et préférée.

L’évangélisation qui n’arrive pas à convaincre le néophyte de la nécessité de la lecture de la bible est vouée à l’échec. Le nouveau-né spirituel s’étiolera et finira par rester en rade, comme frappé de nanisme.

Avec les enfants, c’est pareil. Les parents chrétiens qui donnent de l’importance aux choses de Dieu se doivent d’offrir une bible et un guide de lecture à leur enfant dès que celui-ci a appris à lire. Il faut lire avec lui la bible, mais aussi lui apprendre à faire sa lecture seul. Trop de parents chrétiens offrent des B.D. ou des jeux vidéos avant les textes bibliques. C’est fautif et dangereux pour l’avenir éternel de leurs chers enfants. Il y a ici une priorité qui honore Dieu et les parents. La négligence en cela met les enfants en danger de mort éternelle, à tout jamais loin de Dieu et en plus en très mauvaise compagnie. "Sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu". Héb.11.6. Ne l’oublions jamais !

Lisons la Bible et faisons la lire. Victor Hugo préconisait "UNE BIBLE DANS CHAQUE CHAUMIÈRE". Comme il avait raison. Ne nous lassons pas d’appeler ceux qui nous entourent à plus de piété. Elle commence avec le texte biblique. Il ne suffit pas de posséder une Bible. Il faut la lire ! Une Bible fermée, ou enfouie dans les ténèbres d’un tiroir, est-elle encore la parole vivante et permanente de Dieu ? Ah, grosse question !? Alors faisons vivre la parole de Dieu en la lisant avec attention et régularité. Dieu viendra à notre rencontre et nous parlera en notre for intérieur. "Car chez toi est la source de la vie, Par Ta lumière nous voyons la lumière". Ps.36.10

À nous les rachetés, Dieu a confié Sa Parole, Sa vérité. Elle nous instruit de Sa volonté et de Ses projets. Par elle, Dieu nous donne aussi un merveilleux Sauveur en la personne bénie de Jésus, Lui qui nous a délivrés, qui nous délivre et qui nous délivrera de nos ennemis et de ceux qui nous veulent du mal.

Cette parole de Dieu doit être mise entre toutes les mains, sans distinction, afin que la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu soit connue et reçue dans les cœurs repentants.

Le temps de Noël reste un temps favorable à utiliser pour faire cette évangélisation tous azimuts. Ne négligeons pas le témoignage à donner. Ainsi, préparons-nous à accueillir l’avènement du second Noël annoncé par Jésus. Oui, Sa promesse est formelle et réelle. N’a-t-Il pas dit : “Je reviendrai et je vous prendrai avec moi” ? Ce moment béni se rapproche. Il faut encore patienter et tenir ferme tout en travaillant pour l’oeuvre du Seigneur.

 

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